
Marquée par la constance et l’indépendance de la décision nationale, ainsi que par la diversification des partenariats régionaux et internationaux, la diplomatie tunisienne se distingue, particulièrement, par une position souverainiste avec un soutien indéfectible à la cause palestinienne.
La Presse — En effet, tout en adoptant une attitude d’appui inconditionnel au peuple palestinien, notamment après les événements du 7 octobre 2023 et les agressions sionistes allant jusqu’aux actes génocidaires dans les territoires palestiniens, plus précisément dans la bande de Gaza, la Tunisie nouvelle de Kaïs Saïed est réputée pour sa politique sans équivoque contre les pratiques criminelles de l’entité sioniste.
Toutefois et contrairement aux allégations des mauvais esprits et des ennemis du pays et autres proches des sionistes qui déforment les réalités, notre pays ne fait que rejeter toute sorte de normalisation avec Israël, mais loin de tout esprit d’antisémitisme.
Il faut dire que la position de Kaïs Saïed concernant la politique internationale, depuis et avant son accès à la magistrature suprême est marquée par la clarté et la transparence.
La vision privilégiant le respect total de la souveraineté nationale dans les relations de coopération internationale se traduit par une approche en faveur du concept “gagnant/gagnant” et le respect des intérêts mutuels entre la Tunisie et les pays frères et amis, d’où la mise au point d’une démarche au profit de rapports équilibrés.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat ne cesse de mettre l’accent, lors de ses rencontres régulières avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sur la nécessité de procéder à la «recherche de nouveaux marchés d’exportation, notamment en Afrique, en Asie, ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, en vue de favoriser un échange commercial équilibré de notre pays».
Plus encore, pas plus tard qu’au début du mois de juillet, la Cheffe du gouvernement a tenu à rappeler, lors l’allocution prononcée à la 4e Conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) tenue à Séville (Espagne), l’appel du Président de la République pour un nouveau pacte financier mondial en faveur de la mise en place d’un véritable partenariat pour l’édification d’un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mû par la justice et l’équité.
Cette idée du Chef de l’Etat part de sa conviction que le nouveau système devrait être basé sur de nouveaux accords, loin de ceux devenus obsolètes après avoir aggravé le gap numérique et le fossé entre le Nord et le Sud, alors que l’équité sociale veut que le développement soit durable et global.
Sans oublier que la nouvelle approche en matière de coopération internationale exige le respect de la souveraineté nationale ainsi que la restructuration du système de financement mondial, dans le but évident de le rendre plus transparent et plus équitable, plus précisément dans des pays en voie de développement.