
Son père affirme qu’il ne devrait pas renouveler à l’EST. Une main tendue au MCA ou pression sur les dirigeants «sang et or»?
La Presse — C’est le dossier qui a le plus retenu l’attention hier du mercato. Youssef Blaili reste toujours un joueur spécial qui crée l’événement là où il est dans le bon comme le mauvais sens. Hier donc, cette déclaration imputée au père de Youssef Blaili, qui est son agent en même temps, a fait le buzz. Pour lui, son fils ne devrait pas renouveler son contrat à l’EST qui expire en 2026.
Le MCA, l’ancien club de l’Algérien, reste à l’affût et ne cache pas son intérêt pour le rapatrier. Là, le père de Blaili donne une astuce aux dirigeants algérois : attendre décembre pour l’engager et obtenir son retour gratuitement la saison prochaine. D’après les sources proches de l’EST, ce n’est pas alarmant, le club œuvre doucement pour obtenir le renouvellement d’une année au moins du contrat de l’Algérien.
Mais en même temps, ce que dit le père de Blaili n’est pas déplacé, pour plusieurs observateurs. Il joue la carte du MCA pour mettre la pression sur le président de l’EST qui veut garder Blaili à tout prix et obtenir ainsi un contrat avantageux à 33 ans. C’est un joueur clé dans le dispositif de l’EST, il a une énorme popularité aussi. Blaili et son père sont en position de force en réalité.
N’oublions pas aussi qu’il y aura la CAN puis le mondial. Blaili, s’il ne renouvelle pas son contrat, partira gratuitement et peut accaparer tous les avantages en cas de départ pour un club arabe ou même pour le MCA.
Dans tous les cas, trois scénarios se précisent déjà : une reconduction du contrat qui va coûter cher à l’EST, une dernière saison passée à l’EST avant de passer en tant que joueur libre, ou une cession qui permettrait à l’EST d’éviter qu’il parte gratuitement. Le premier scénario reste le plus plausible pour deux raisons : l’EST n’est pas à son premier dossier de renouvellement.
Elle était souvent capable d’offrir les avantages et convaincre même des joueurs dont le contrat a expiré. Youssef Blaili n’a pas 20 ans et sait que son statut à l’EST est très confortable. Seule la tentation de revenir en Algérie au MCA peut lui changer d’avis et celui de son père. A suivre dans les prochains jours.