Accueil A la une Approche nationale du développement régional : Constat, décision et suivi

Approche nationale du développement régional : Constat, décision et suivi

Pour le Président Kaïs Saïed, le développement régional équilibré et équitable ne peut aboutir qu’à la condition d’être fondé sur une approche spécifique cultivée depuis le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, laquelle approche participe des visites non annoncées qu’il effectue, à un rythme régulier, dans les régions les plus lointaines  du pays pour découvrir par lui-même les dysfonctionnements, prendre les décisions idoines et suivre, à la loupe, la matérialisation des mesures décidées conformément aux revendications exprimées librement par les bénéficiaires.

La Presse — Il est une constante qui marque l’approche de gestion de la chose publique conçue et conduite quotidiennement par le Président de la République, approche qui mérite qu’on la dissèque, qu’on analyse la philosophie sur laquelle elle se fonde et qu’on tire les enseignements et les significations qu’elle charrie.

Il s’agit, en effet, de la politique des visites non annoncées que le Chef de l’Etat effectue régulièrement dans les différentes régions du pays, à des moments et à des lieux où généralement les Tunisiens n’ont pas été habitués à voir leur Président débarquer pour constater par lui-même les insuffisances et les dysfonctionnements, surprendre les responsables régionaux ou locaux qu’il est informé des détails les plus infimes des problèmes que d’aucuns considèrent comme étant du ressort du délégué, du secrétaire général de la municipalité de Gaâfour, à titre d’exemple, ou même du chef du service régional de la Sonede à Tébourba.

Par surcroît, lors de ces visites-surprises et pour les citoyens des régions ciblées et pour leurs dirigeants découvrant la présence du Chef de l’Etat parmi eux comme tous les citoyens, on a constaté que le Président était armé de dossiers bien ficelés sur telle ou telle question de développement, problématiques que de nombreux responsables locaux ou régionaux ignorent totalement.

Et qu’ils reconnaissent devant le Président n’en savoir rien prouvant le  plus «normalement du monde» qu’ils ne maîtrisent pas les dossiers de développement ou plutôt d’absence de développement dans les régions dont ils assument la charge.

Il n’est qu’à se rappeler les vérités qui ont éclaté au grand jour quand le Président s’est rendu à Henchir Echaâl à Sfax pour que les Tunisiens soient informés que les récoltes d’huile étaient la chasse gardée d’un homme d’affaires durant plus d’une vingtaine d’années sous la forme d’une concession secrète.

Idem pour l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khelifra où les équipements marquants n’ont jamais été répertoriés et envoyés au ministère de la Santé afin que l’on programme les financements nécessaires en vue de les réparer ou d’en acquérir de nouveaux. Et quand le Chef de l’Etat s’est rendu à Hammamet, les Tunisiens ont subi un choc terrifiant lorsque la gouverneure (démise depuis) a révélé au Chef de l’Etat qu’elle était au courant des pratiques de l’Office national de l’assainissement déversant les eaux usées dans les plages de la Cité et qu’elle n’a rien fait afin d’arrêter la catastrophe. 

Et pire encore, elle a précisé à l’intention du Chef de l’Etat qu’elle n’a aucun programme d’avenir concernant l’hygiène des plages de la station touristique la plus importante de la Tunisie.

Le constat, la décision et la concrétisation

Pour avancer et dépasser la relation des insuffisances et la stigmatisation des responsables irresponsables qui n’échapperont pas à la reddition des comptes, le Chef de l’Etat a instauré une forme de gouvernance basée sur trois axes fondamentaux.

D’abord, le constat, par lui-même, des insuffisances qu’on lui rapporte dans les rapports officiels ou dont il prend connaissance, à travers les médias ou même les lettres ouvertes publiées dans les journaux.

Ensuite, la prise des décisions pour pallier les insuffisances constatées en prenant en considération les propositions réalistes et réalisables formulées par les citoyens que le Chef de l’Etat rencontre lors de ses visites sur le terrain.

Enfin, le suivi des décisions prises dans le but de voir si elles ont été appliquées conformément aux instructions présidentielles ou si certains responsables régionaux ou locaux ont trouvé un moyen ou une raison pour en retarder la concrétisation, voire annuler leur mise en œuvre dans l’espoir de voir les bénéficiaires oublier l’affaire ou se convaincre qu’ils n’ont rien à en attendre.

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