
Le taux d’indépendance énergétique s’est établi à 39 % à fin mai 2025, contre 45 % à fin mai 2024, selon le bulletin de la Conjoncture énergétique, publié le 17 juillet par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.
Le bilan d’énergie primaire fait apparaître, à fin mai 2025, un déficit de 2,2 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 12 % par rapport à la même période de 2024. Ce déficit tient compte de la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 18 % à fin mai 2025, comparé à fin mai 2024.
Le rapport précise que sans prise en compte de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 30 % à fin mai 2025, contre 33 % un an auparavant.
Les ressources d’énergie primaire se sont établies à 1,4 Mtep à fin mai 2025, en recul de 9 % par rapport à la même période en 2024, principalement en raison de la baisse de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Le rapport souligne que les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent 71 % du total.
La part de l’électricité renouvelable (production de la STEG, secteur privé et autoproduction) reste modeste et ne constitue que 3 % des ressources primaires.
Parallèlement, la demande d’énergie primaire a connu une hausse de 3 % entre mai 2024 et mai 2025. La consommation de gaz naturel a progressé de 7 %, tandis que celle des produits pétroliers a légèrement diminué de 1 %.
Le document signale également une légère évolution dans la structure de la demande d’énergie primaire : la part des produits pétroliers est passée de 51 % à 50 %, tandis que celle du gaz naturel a augmenté de 48 % à 49 % entre fin mai 2024 et fin mai 2025.