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La Banque mondiale impose 30 % de main-d’œuvre locale sur ses projets

La Banque mondiale (BM) a annoncé vendredi une révision de ses règles de financement afin d’y intégrer une obligation pour les entreprises de recruter au moins 30 % de main-d’œuvre locale sur les projets qu’elle soutient.

L’objectif affiché par l’institution basée à Washington est de favoriser une « augmentation des créations d’emplois locaux et une amélioration des compétences » de la main-d’œuvre dans les pays concernés par les projets financés.

Cette exigence s’adresse en particulier aux entreprises internationales répondant aux appels d’offres de la Banque mondiale.

Elle s’appliquera notamment aux projets de construction et de maintenance de réseaux de transport, ainsi qu’aux infrastructures énergétiques.

Les nouvelles règles entreront en vigueur pour tout dossier lancé à partir du 1er septembre, à condition qu’il bénéficie d’un financement de la Banque mondiale.

« En donnant la priorité au recrutement de travailleurs locaux sur les projets que nous finançons, nous ne créons pas seulement des opportunités d’emploi immédiates dans les pays partenaires, mais nous investissons aussi dans le potentiel à long terme des communautés locales », a déclaré Galina Vincelette, vice-présidente chargée des opérations dans les pays membres.

Cette initiative s’inscrit dans l’un des axes prioritaires du président de la Banque mondiale, Ajay Banga, qui souhaite faire de l’emploi un levier majeur dans la lutte contre la pauvreté, conformément au mandat de l’institution.

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