L’accord entre la direction du CSS et l’ancien patron du côté gauche de la défense des «Noir et Blanc» est en phase de conclusion.
La Presse — L’entraîneur Mohamed Kouki ne peut que se réjouir d’avoir dans l’effectif qu’il est en train de peaufiner un joueur cadre, un leader dans les vestiaires et sur terrain de la trempe de Ali Mâaloul. Cette idée ne peut que le soulager en attendant sa confirmation. Le CSS a terminé le stage de Aïn Draham avec deux matches de préparation joués contre l’ESM et Al-Masry de Port Saïd.
Si le premier match a été une petite promenade de santé avec 4 buts inscrits face à une équipe en période de rodage, la seconde rencontre avec Al-Masry de Port Saïd a freiné l’optimisme et l’ardeur du technicien sfaxien avec un nul 1 à 1.
Attendre que le groupe soit au complet
«Pour être clair dès le départ, ce n’est pas encore le top à quinze jours de notre premier match officiel», a-t-il déclaré à l’issue du test contre l’équipe égyptienne entraînée par Nabil Kouki. «J’attends que l’interdiction de recrutement soit levée, que les six éléments déjà engagés soient qualifiés et viennent compléter le groupe pour parler d’objectif précis même si le CSS ne peut pas afficher d’autres ambitions que de jouer les premiers rôles en championnat», poursuit-il. Le match de dimanche contre Al-Masry a mis en évidence deux principales carences. Au niveau de la possession et de la transition. Le groupe actuel est encore hétérogène et les automatismes ont besoin d’être plus huilés pour parvenir à un onze qui garde bien et suffisamment le ballon.
Dans le jeu en contre, pas encore assez de fluidité et de clarté dans les idées pour bien réussir la transition rapide. «Il y a eu des difficultés dans l’animation et la construction», reconnaît Mohamed Kouki «car les trois compartiments ne sont pas encore stabilisés». En défense, avec Mohamed Salah Mhadhebi côté droit et éventuellement Ali Mâaloul sur le flanc gauche et un autre axial avec Habchia, Ben Khedher et Mohamed Amine Ben Ali, ce sera la sécurité tant recherchée dans la base arrière du chef Aymen Dahmen.
Au milieu de terrain, il faudra attendre la venue d’Ammar Taifour dans le poste de sentinelle, occupé durant trois ans par Moussa Bella Conté pour donner plus de confiance au trio Absi-Trabelsi-Châabane dans le travail d’approche et de projection vers l’avant. Dans le compartiment offensif, malgré les premiers indices rassurants donnés par Travis, Mutyaba (auteur du but contre Al-Masry), l’apport au trio sur place, Youssef Becha, Iyed Belwafi et Baraket Lahmidi, ne pourra être donné que par Willy Onana qui ne viendra que début août après la fin du play-off du championnat libyen.
De même qu’en pointe de l’attaque, Omar Ben Ali ne sera sorti de son isolement qu’en présence d’un deuxième fer de lance de métier qui est pour le moment Moussa Camara toujours attendu à Sfax. «C’est sur ces éléments de base que je vais bâtir la meilleure stratégie de jeu pour l’équipe, confirme Mohamed Kouki.
Je ne suis donc pas pressé d’afficher ma satisfaction avant d’avoir cette cohérence et cette clarté dans les idées et dans les options. Ce ne sera fait que lorsque l’effectif dont je dispose sera au complet». En attendant, les fans sfaxiens font confiance à Kouki et ses joueurs avant le coup d’envoi du championnat.
