
Depuis son élection à la magistrature suprême, le Président Kaïs Saïed ne rate aucune occasion, lors des réunions de travail avec les membres du cabinet gouvernemental, pour mettre en exergue sa détermination à concrétiser le contenu de son projet, déjà explicité lors de sa campagne même avant la présidentielle de 2019, à propos de la mise en œuvre des orientations à caractère social.
La Presse — En effet, il s’agit d’une conviction inamovible en vue de garantir un suivi réel des promesses destinées à ériger l’Etat social dans le vécu quotidien des citoyens et citoyennes qui ont accordé leur confiance quant à l’application du projet présidentiel pour une Tunisie où toutes les catégories du peuple dans toutes les régions du pays, sans exclusive ni marginalisation, peuvent vivre dans un cadre de dignité et de prospérité.
D’ailleurs, et à titre indicatif fort révélateur, on peut mentionner que le plus grand nombre de rencontres et autres entretiens accordés par le Chef de l’Etat, l’ont été, notamment avec le ministre des Affaires sociales, et surtout depuis la dernière élection présidentielle du 6 octobre 2024, et ce, à raison d’une audience en moyenne par semaine.
La dernière rencontre avec M. Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, a eu lieu, pas plus tard que le mercredi 16 juillet, et au cours de laquelle le Président de la République a donné ses instructions recommandant la révision profonde du rôle des Caisses sociales dans le but évident de leur faire reprendre leur mission initiale, ce qui ne peut l’être sans retour à leur équilibre financier, nécessaire pour accomplir la mission qui leur est dévolue.
Et encore une fois, le Président Kaïs Saïed a été clair et catégorique concernant le le rôle social de l’Etat qui n’est ni “une faveur ni un acte de générosité, mais bel et bien un droit inaliénable exigeant de nouvelles approches et de nouvelles méthodes de travail” dans une Tunisie plus équitable et plus juste pour tout le peuple.
Il est utile de rappeler que depuis de début de l’année 2025 en cours, de nombreuses et importantes décisions ont été prises pour concrétiser lesdites orientations en faveur de l’Etat social. On citera, à ce propos, l’amendement du Code du travail, la suppression de la pratique “esclavagiste” de la sous-traitance, des décisions révolutionnaires et avant-gardistes que le Chef de l’Etat a eu le courage de prendre confirmant, de la sorte, ses conviction profondément humanistes en assurant en substance que “l’être humain n’est pas un simple chiffre suivi d’une virgule, mais plutôt un être qui jouit des droits naturels que l’Etat doit garantir”.
Puis prouvant, une fois de plus que, loin de tout esprit des simples slogans, le Président de la République a souligné que la Tunisie est en mesure de concrétiser ces droits, grâce à une fiscalité juste, une répartition équitable des richesses et une garantie totale des droits des travailleurs aussi bien dans le secteur public que privé.
Pour le Chef de l’Etat, il s’agit de la nécessité d’instaurer un climat sain fondé sur la justice et l’équité. «Autant ce climat est garanti, autant les Tunisiens seront capables de donner le meilleur d’eux-mêmes en vue d’avancer résolument sur la voie du développement global, durable et intégral».
En tout état de cause, avec cet intérêt accru de tous les jours, le Président Kaïs Saïed ne fait que confirmer, si besoin est, son engagement en faveur d’une Tunisie plus juste et plus solidaire, où l’État assume un rôle régulateur et déterminant dans la protection des personnes les plus vulnérables tout en assurant la consolidation du tissu social dans tous les coins et recoins du pays.