Accueil Société Agressions contre les nouveaux bus : Retrouver les vrais coupables

Agressions contre les nouveaux bus : Retrouver les vrais coupables

Jeudi 24 juillet 2025, au niveau de la cité Hellal, un bus de la Transtu a été la cible de jets de pierres.

La Presse — L’incident n’est pas le premier du genre. Notamment au niveau de cette zone connue comme un « point noir » par l’opérateur national de transport et par les autorités.

Ce qui est plus grave c’est que cet incident intervient à un moment décisif et sur un véhicule neuf qui n’est même past entré en service.

Selon les déclarations faites par le directeur central de l’exploitation à la Transtu, M. Nabil Masmoudi à une radio privée, un des 20 nouveaux bus destinés à transporter des passagers de la ligne 32 a subi une agression. Les vitres ont été brisées. Il restera, donc, immobilisé jusqu’à sa réparation !

Heureusement qu’il n’y avait pas de passagers à bord. En effet, ce bus venait de Bir El Kassâa et se dirigeait vers le dépôt d’Ezzahrouni.

Les casseurs sont des mineurs

C’est la consternation totale à la Transtu et auprès de tous les citoyens qui avaient applaudi à l’arrivée de ces bus et les espoirs de voir les conditions de transport s’améliorer de la façon qu’on voit.

Des mineurs (des enfants dont l’âge ne dépasserait pas les 12 ans) sont à l’origine de ces actes de vandalisme.

Ce n’est pas la première fois qu’on a affaire à des mineurs. On peut même dire que tous les incidents recensés sont l’œuvre de mineurs.

Tous les modes de transport (trains de banlieues, de longues distances, RFR, métros, bus et même les taxis et voitures particulières) sont ciblés par ces bandes de gosses qui savent ce qu’ils font.

Ce qui se passe n’est pas spontané ni dû au hasard.

La récurrence de ces épisodes n’est pas fortuite. Et il faut la considérer comme telle.

Etant donné que les axes à risques sont connus et facilement identifiables, les autorités doivent agir en conséquence et trouver le moyen de mettre fin à ces agissements qui s’apparentent à des actes de bandits de grands chemins.

Nous avons évoqué, à maintes reprises, de tels événements et nous n’avons cessé d’appeler à réagir avec la plus grande rigueur et sévir sans le moindre état d’âme.

Il ne suffit pas de constater les dégâts, encore faut-il envisager des mesures sévères pour dissuader n’importe qui à s’en prendre aux biens publics et a fortiori aux moyens de transport.

Qui se cache derrière ?

Nous croyons, toujours, que derrière ces délinquants en herbe il y a des mains cachées qui les manipulent.

Alors, il ne faut pas reculer devant les décisions les plus dures à prendre. Il y va de la survie de notre modèle de développement.

Il faut tout faire pour dévoiler les auteurs de ces actes délictueux et leur infliger les peines les plus sévères ou, si nécessaire, à leurs parents.

Ces endroits à risques doivent être soumis à une surveillance particulière grâce à la police et aussi aux citoyens bénévoles. Même les pays dits développés n’hésitent pas à recourir à des réseaux d’informateurs dans des cas similaires. Pourquoi pas nous. Le jeu en vaut la chandelle.

La sensibilisation n’a pas donné de résultats. Et ce sont toujours les mêmes énergumènes qui causent de tels dégâts.

Cette hémorragie ne peut plus continuer et il faut faire payer les casseurs à n’importe quel prix.

Il n’est pas normal que les programmes de l’État soient ainsi sabotés sans que l’on bouge le petit doigt.

Comment veut-on progresser alors que des obstacles suspects nous barrent le chemin et qu’on hésite encore à les affronter avec les armes adéquates ?

Comment protéger les autres bus qui vont être mis en circulation ?

On nous annonce qu’il y aura, hebdomadairement, une vingtaine de bus qui sortiront des dépôts pour transporter les clients dans des conditions meilleures qu’auparavant.

Aura-t-on la capacité de leur assurer la sécurité ?

Tous les usagers sont décidés à tout faire pour assurer la préservation des nouveaux bus. Il reste à les protéger des dangers venus de ces délinquants qui ne font pas ces actes spontanément ou pour “s’amuser”. Ce qui se passe n’est pas anecdotique. Il faut découvrir ce qui se cache derrière.

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