Le Grand Tunis ainsi que plusieurs régions de la République sont confrontés, depuis ce mercredi et jusqu’au vendredi 1er août, à une grève générale dans le secteur du transport public. Ce mouvement social a été décrété par la Fédération générale du transport relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), à la suite de l’échec des négociations avec le ministère du Transport.
Les discussions, engagées ces dernières semaines entre les représentants syndicaux et l’administration, n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente autour d’un certain nombre de revendications d’ordre professionnel et financier. Le syndicat dénonce notamment la détérioration des conditions de travail, le non-versement de certaines primes et l’absence de plan de réformes concrètes.
Pour atténuer les répercussions de la grève sur les usagers, le ministère du Transport a mis en place un plan exceptionnel. Il a autorisé les véhicules de transport collectif « louages » à effectuer des trajets sur l’ensemble du territoire national. Les taxis collectifs et les véhicules de transport rural sont également autorisés à assurer des déplacements au sein de leur gouvernorat. En parallèle, un service minimum est assuré par des agents réquisitionnés afin de garantir une certaine continuité dans les déplacements des citoyens.
