
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce jeudi 31 juillet au Palais de Carthage, Madame Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres de la République italienne.
Cette rencontre a porté sur la volonté commune de renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment ceux liés au transport, à la santé, à l’agriculture et à l’énergie.
Parmi les principaux sujets abordés figure la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées afin d’organiser des ponts aériens pour le retour volontaire des migrants en situation irrégulière présents sur le territoire tunisien, tout en démantelant les réseaux criminels qui les exploitent, eux et leurs organes. Le Président de la République a souligné que la Tunisie a déjà supporté de lourdes charges et que cette situation ne peut plus durer. La position tunisienne est ferme et constante : notre pays refuse d’être un lieu de transit ou d’accueil. Il a également indiqué que la Tunisie avait traité les migrants en situation irrégulière de manière humaine lors du démantèlement de plusieurs camps, tout en rappelant qu’aucun État ne peut tolérer sur son sol des personnes en dehors de ses lois. De plus, ces migrants sont les victimes d’un ordre international injuste, dont la Tunisie elle-même est aussi victime.
Plusieurs questions régionales ont également été abordées, ainsi que la situation en Palestine occupée et les crimes de génocide perpétrés par les forces d’occupation sionistes. En plus des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, ces forces s’acharnent à détruire tous les fondements de la vie, y compris en affamant les populations et en les privant même d’une goutte d’eau. Le peuple palestinien meurt de faim et de soif sous les yeux du monde. Le Président de la République a réaffirmé la position constante de la Tunisie : le peuple palestinien a le droit légitime d’établir son État indépendant et pleinement souverain sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale El-Qods . Ce droit ne saurait disparaître avec le temps. Le Président a également affirmé que la légitimité internationale s’effondre face à une nouvelle légitimité humaine en train d’émerger, comme en témoignent les manifestations organisées à travers le monde pour dénoncer ces crimes.