
Au moment où la Tunisie s’apprête à mettre au point son budget économique pour l’année 2026 et les grandes lignes du plan quinquennal de développement 2026/2030, le gouvernement poursuit les diagnostics avant d’annoncer les décisions concernant la concrétisation des aspirations du pays.
En effet, à l’issue des audiences accordées à la Cheffe du gouvernement et à des ministres, le Chef de l’Etat a assuré que les approches économiques sont prêtes et claires et que le modèle de développement n’est plus à chercher, comme le prétendent certains, mais que le peuple l’a, bel et bien, tracé et qu’il ne reste aux parties concernées qu’à tout mettre en œuvre pour sa réalisation.
Autrement dit et selon les propres termes du Président de la République, la Tunisie «regorge de richesses et de ressources et elle ne sera jamais une proie facile pour les lobbies et leurs agents à quelque niveau que ce soit, d’où la poursuite de l’action de développement afin qu’il n’y ait plus de misérables ni de démunis».
Il faut dire que le gouvernement veille à exécuter, une fois pour toutes, les grandes orientations destinées à mettre en pratique les choix de l’État social et traduire les aspirations du peuple dans tous les domaines conformément aux discussions avec les membres de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts.
Les choses semblent claires, voire évidentes, mais le diagnostic social et économique fait ressortir un contexte complexe et difficile marqué par la persistance des défis, les disparités régionales, le chômage des jeunes et la fuite des cerveaux.
Les points négatifs existent, certes, mais en face, on enregistre l’existence d’institutions solides, un niveau d’éducation élevé de la jeunesse ainsi qu’une volonté inébranlable du peuple susceptible de constituer une base positive pour le lancement et la réussite des réformes revendiquées par le peuple.
Tout cela est plausible au vu des projections en matière d’investissement, premier vecteur de croissance grâce aux investissements directs étrangers (IDE), aux projets dans les énergies renouvelables et à l’évolution solide des nouvelles technologies et de la transition numérique, sans oublier la tendance baissière de l’inflation qui devrait se stabiliser autour de 5,4%.
Si on y ajoute les résultats prometteurs pour les diverses productions agricoles, notamment pour l’huile d’olive, les dattes et les agrumes, ainsi que les records attendus pour les recettes touristiques et les transferts de la diaspora, les attentes de meilleurs résultats sont confirmées.
In fine, avec la politique de suivi des différents projets que l’Etat est déterminé à assurer, l’on ne peut que s’attendre à une concrétisation des orientations en vue d’un avenir marqué par l’essor et la prospérité.