
Alors que la Tunisie et les Tunisiens se trouvent en pleines vacances d’été, les différents rouages de l’Etat, jusqu’au plus haut sommet, multiplient les efforts pour maintenir les activités au top afin d’être au rendez-vous pour la concrétisation des objectifs tracés et fixés par les divers plans de développement, dont notamment celui quinquennal de 2025/2030 et qui commence par la mise au point du projet de budget économique de 2026.
La Presse — Confirmant son approche consistant à répondre aux attentes exprimées par le peuple à travers les consultations effectuées via les conseils locaux et régionaux, dans le cadre de la préparation des futurs plans de développement, le Chef de l’Etat a indiqué et insisté pour que le projet de loi de finances 2026 soit une réelle concrétisation des échanges avec les populations.
Le Président de la République a réitéré la nécessité que le prochain texte de ladite loi de finances dépasse le stade des chiffres pour être un reflet fiable des options politiques et des priorités revendiquées par le peuple tunisien, toutes catégories sociales et toutes régions confondues.
Autrement dit, il faut mettre un terme au «bluff» pratiqué lors des précédentes années, plus précisément celles de la sombre décennie au cours de laquelle les gouvernements successifs, notamment celui de Youssef Chahed, usaient et abusaient des «jeux d’écriture» pour induire les citoyens en erreur en faisant croire que les «balances étaient équilibrées» et que les comptes présentés étaient clairs et réels».
Ces temps de supercherie sont révolus et tout est en train de se faire dans la transparence pour la simple raison que le modèle de développement existe bel et bien dans la mesure où il a été défini par les citoyens eux-mêmes lors desdites consultations, sachant que l’heure est à sa mise en pratique, sans tarder, par les autorités compétentes.
Autre fait significatif bien visible lors de l’audience récente accordée aux «trois poids lourds» de l’équipe gouvernementale, en l’occurrence, la Cheffe du gouvernement, la ministre des Finances et le ministre de l’Économie et de la Planification, ce message adressé, pour la énième fois, à ceux qui occupent des postes de responsabilité.
«La Tunisie ne manque ni de richesses ni de potentiel, mais tout responsable est appelé à faire preuve de sobriété, simplifier la vie des citoyens et aplanir les éventuelles difficultés qu’ils peuvent rencontrer. S’ils ne sont pas capables d’assumer ces tâches, ils n’ont qu’à céder la place à une nouvelle génération pleine de bonne volonté et animée par le sens du devoir et le souci de l’intérêt général», a martelé le Chef de l’Etat.
Bref, sans tomber dans les méandres des règlements de comptes, la volonté du peuple exigeant des redditions de comptes est légitime tout en restant dans le cadre du respect du droit, mais sans le rêve de certains lobbies quant à un éventuel retour en arrière.
D’ailleurs, la conclusion exprimée, haut et fort, par le Président Kaïs Saïed, plus catégorique et plus clair que jamais est fort significative : «Le peuple tunisien a choisi d’avancer. Rien ne saurait freiner sa marche, ni les rumeurs, ni les mensonges, ni les campagnes orchestrées de l’intérieur comme de l’extérieur».