
Dans le cadre des mécanismes de soutien à la petite agriculture, notamment dans les régions fragiles sur le plan climatique, protéger le palmier, c’est préserver une identité et pérenniser des sources de revenus pour les agriculteurs.
La Presse — L’oasis n’est pas simplement un espace vert, c’est une mémoire vivante, une richesse économique, touristique et écologique. Sa disparition signifie la perte d’un mode de vie ancestral et d’un patrimoine local précieux. Investir dans les oasis est un projet intégré et durable, contribuant à la sécurité alimentaire, sociale, environnementale et climatique. Or, face aux changements climatiques, et à la canicule qui sévit dans ces régions oasiennes, ce patrimoine nécessite des mesures urgentes de protection.
La préservation des oasis requiert une synergie entre les efforts de l’État, des institutions compétentes, des compagnies d’assurances publiques et privées, des associations agricoles, des collectivités locales et des acteurs de la société civile.
Aujourd’hui, les agriculteurs appellent à la mise en place d’un système d’assurance agricole qui garantisse la durabilité de leur activité, protège les palmiers et ouvre la voie à un avenir plus sûr et plus vert.
Les oasis de palmiers, source de richesse naturelle et économique, et créatrices d’opportunités d’emploi, se retrouvent aujourd’hui exposées à des risques accrus : incendies, sécheresse, ravageurs et aléas climatiques.
Ces dernières années, les incendies dans les oasis se sont multipliés, causant des dégâts considérables dus aux ravageurs, aux champignons et aux maladies. Pourtant, aucun système d’indemnisation adéquat n’a été mis en place pour les agriculteurs, qui se retrouvent souvent seuls face aux pertes.
Il est urgent que les compagnies d’assurances, ou des filiales spécialisées, soient implantées localement afin de faciliter la souscription et de créer une base de données fiable sur les palmeraies. Ce type de dispositif permettrait une réponse rapide et efficace en cas de sinistre.
Tant que les oasis restent en dehors des mesures d’indemnisation, il sera difficile d’enrayer leur déclin. Il est donc nécessaire de passer d’une logique de réaction à une stratégie de prévention. Assurer les palmeraies n’est plus un luxe, mais une nécessité économique, écologique et humaine.
C’est en créant des mécanismes innovants d’assurance que nous pourrons préserver cette richesse et garantir sa pérennité.