
La Presse—Dans un geste fort qui traduit la volonté présidentielle de briser les inégalités régionales en matière de santé, l’hôpital régional de Kébili s’est doté d’une unité ultramoderne spécialisée dans les maladies de la gorge, du nez et des oreilles (O.R.L). Ce projet incarne une politique résolument tournée vers l’équité sociale et territoriale, plaçant les régions intérieures au cœur des priorités nationales.
Dotée d’un arsenal technologique de haute précision, cette unité permet désormais de réaliser des examens avancés tels que l’exploration auditive, l’évaluation des voies ORL, ainsi que le diagnostic des inflammations, obstructions et autres pathologies complexes. Elle constitue une avancée notable pour un territoire souvent oublié du maillage hospitalier classique.
L’espace comprend entre autres matériels médicaux un otoscope sophistiqué, des endoscopes connectés à un écran haute résolution, ainsi qu’un fauteuil médical ergonomique et ajustable assurant un confort optimal au patient pendant les consultations. Cette infrastructure permet non seulement des examens approfondis, mais également une évaluation précise des troubles de l’équilibre et des sensations vertigineuses.
Au-delà de la dimension médicale, cette initiative revêt une portée humaine et sociale considérable. Elle permet aux habitants des zones enclavées de bénéficier d’une prise en charge spécialisée sans devoir parcourir des centaines de kilomètres pour se faire ausculter dans l’un des hôpitaux universitaires des grandes villes. Elle soulage ainsi les familles, réduit les coûts de déplacement et humanise l’accès aux soins.
L’installation de cette unité de pointe à Kébili n’est pas un simple acte technique : c’est une réponse concrète et adéquate à une justice sanitaire longtemps espérée. Elle illustre parfaitement la volonté du Président de la République de replacer la dignité et le bien-être de tous les Tunisiens, y compris ceux des zones oubliées, au cœur des politiques publiques.
Ce progrès médical marque un tournant dans la lutte contre la marginalisation sanitaire. Il constitue un modèle à suivre pour les autres établissements de santé dans les régions intérieures, afin que la médecine spécialisée ne soit plus un luxe réservé aux seuls centres urbains.