
EN assurant, mercredi dernier, à l’adresse de Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, la Cheffe du gouvernement, que les traîtres ne passeront pas et que les manœuvres louches de ceux qui ont vendu leur âme à l’étranger seront démasquées par le peuple tunisien, à temps et avec les détails les plus infimes, le Président Kaïs Saïed a vu juste comme à son habitude.
Grâce à la vision prospective qui guide, désormais, son action et à sa connaissance approfondie des dossiers nationaux. Plus particulièrement ce que fomentent, quotidiennement, dans les chambres closes et aussi au vu et au su du peuple, les traîtres déclarés et «fiers de l’être» engloutis, de plus en plus, dans les égouts de la traîtrise, de la connivence avec les étrangers et de la servitude à ceux qui les financent et leur promettent les rêves impossibles de revenir au pouvoir en Tunisie.
En usant de tous les stratagèmes possibles et en pensant qu’ils peuvent encore tromper la vigilance des Tunisiens et les amener à cautionner leurs plans sordides. Comme si ces mêmes Tunisiens avaient oublié leurs méfaits quand ils ont confisqué le pays durant plus d’une décennie et quand ils ont réussi à vider les caisses de l’Etat et à livrer la Tunisie en otage à certains pays connus pour leur hégémonie historique et leurs rêves fous de retrouver des empires que l’histoire a rejetés définitivement.
Le Chef de l’Etat, avec sa clairvoyance habituelle, a exhorté la Cheffe du gouvernement et les structures étatiques, en premier lieu l’appareil sécuritaire, sans oublier les composantes de la société civile conscientes des manœuvres dilatoires, à se dresser comme un seul homme contre ceux qui tentent par tous les moyens de semer les graines de la sédition et de la discorde parmi les Tunisiens en appuyant leurs vaines tentatives sur le mécontentement légitime d’une large frange de la population à l’égard des erreurs malheureuses commises, ces dernières semaines, par une minorité de syndicalistes qui ont mal évalué la situation économique prévalant et confondent revendications syndicales légitimes et prise en considération des intérêts supérieurs du pays.
Jeudi 7 août, ceux qui se sont attaqués au siège de l’Ugtt et ont demandé au Chef de l’Etat de suspendre la centrale syndicale de feu Farhat Hached n’ont pas opté pour la solution idéale à même de renforcer le processus salvateur du 25 juillet 2021. Ils ont plutôt fait l’affaire des forces de la réticence qui sont à la solde de l’étranger, mobilisées, plus que jamais, afin de faire obstacle à la renaissance de la Tunisie sur la voie de la réussite.