
On en est à la énième action de ce genre.
La Presse — Celle du jeudi 14 août 2025 porte à son plus haut niveau le degré de gravité de l’incident. Une autre ligne rouge vient d’être franchie.
Résumons-nous. Ce jeudi-là, à 18 h 45, des enfants ont essayé de mettre le feu à l’intérieur du métro de la ligne 4.
L’affaire aurait pu tourner au drame sans les cris des passagers pour alerter le conducteur.
La Transtu fait état de dommages matériels. Par chance, on a évité, peut-être, un drame. Faut-il encore attendre pour réagir avec toute la force possible ?
Toutes les limites ont été dépassées et plus rien n’autorise à rester les bras croisés.
La peur des usagers
Nous n’avons cessé depuis plusieurs années d’attirer l’attention de tous sur ce phénomène qui prend de l’ampleur et implique de plus en plus de mineurs. Nous ne répéterons jamais assez que ces “mineurs” ne vont pas mettre fin à leurs agissements tant qu’il n’y a aucune mesure vraiment radicale.
La Transtu doit préparer un plan pour se protéger contre les méfaits de ces énergumènes avec le concours du ministère de l’Intérieur et celui de la Justice.
Quitte à préparer un texte de loi incriminant les actes de ces mineurs. L’âge ne doit en aucun cas être une circonstance atténuante. La responsabilisation des parents doit figurer en tête.
Des pays avancés n’ont pas hésité à instaurer un couvre-feu pour les mineurs afin de les empêcher de nuire.
Paradoxalement, nos législations sont trop clémentes à l’égard de cette catégorie de gens.
Les a-priori en cours sur la soi-disant innocence de l’enfance n’a plus cours de nos jours. C’est malheureux, mais c’est ainsi.
Les générations actuelles n’ont rien à avoir avec cette lointaine “candeur” ou gentillesse des moins de 12-14 ans.
Ces idées sont à enterrer au plus profond de la terre.
Prenons ces “enfants” comme ils sont et faisons tout pour freiner leurs ardeurs destructrices.
Comment peut-on établir un climat de confiance et de sécurité dans les moyens de transport si on ne prend aucune mesure adéquate ? Jusqu’à quand les passagers vont-ils monter à bord d’un bus ou d’un métro avec le risque de recevoir une pierre ou un éclat de verre en pleine figure ?
Sur le réseau des bus, 320 incidents ont été enregistrés en 2024 et 181 pour le premier semestre 2025, causant des dommages matériels et des blessés. Tant parmi les passagers que parmi les personnels.
Renforcer la sécurité
Se contenter de porter plainte contre X ne rassure personne. D’ailleurs, au rythme où l’on va, tout montre que l’on ne pourra pas résoudre de sitôt cet épineux problème.
Car, à notre sens, on ne peut plus attendre tant la question est d’une telle gravité.
On doit interdire à ces enfants de monter à bord des métros. Ils n’y ont rien à faire. D’ailleurs, ils ne payent pas et ne font que créer le désordre à bord. S’ils ne sont pas accompagnés, l’accès doit leur être interdit.
Et ce n’est pas trop demander.
Les parents de cette vermine ne doivent pas rester à l’abri des mesures répressives que tout le monde souhaite. Ils doivent assumer la responsabilité des actes de leur progéniture. En effet, il ne suffit pas de donner naissance à une marmaille et puis la lâcher dans la nature sans la moindre surveillance.
La société civile, si elle existe, n’a qu’à mieux s’investir dans de telles initiatives. Son rôle ne doit pas se contenter de défendre on ne sait quels droits aux dépens de la communauté et des biens publics.
Certes, l’enfant a droit à une protection. Mais il ne s’agit pas de tels enfants. Ces derniers doivent avoir un traitement curatif qui passe par les centres de rééducation ou par la réinsertion. C’est le moins que l’on puisse demander.
Quant à l’opérateur de transport, il est temps qu’il mette sur pied un service de sécurité vraiment opérationnel à bord, notamment, des métros. Car c’est là que ces actes criminels surviennent à longueur de journée.
Cela est possible grâce à une collaboration étroite avec les autorités compétentes. Des équipes embarquées, des équipes dans les points “noirs” et, pourquoi pas, des équipes mobiles peuvent voir le jour. Il n’y a pas de transport moderne sans un minimum de sécurité.
Il n’y a plus de temps à perdre !
Montygo
17 août 2025 à 19:02
Je me demande si la réintroduction des châtiments corporels ne serait pas une bonne chose. La peur d’une raclée par bastonnade dès que ces petits voyous seraient pris en flagrant délit de vandalisme serait du meilleur effet.
Si il faut faire marche arrière et appliquer les sentences d’un autre âge, eh bien soit.
Idi Amine Dada, l’ancien « tyran » Ougandais avait décidé d’infliger autant de coups de bâtons au délinquant en proportion du délit commis et du préjudice causé à la victime.
Aux dires de ceux qui ont connu cette époque sur place, le calme, la sécurité et la sérénité étaient revenus dans les villes ougandaises peu de temps après.
Mais, en attendant, on est en droit de se poser la question, à qui profite le crime ?
À des « petites frappes » soudoyées par des gens qui ne voient pas d’un bon œil ces bus flambant neuf circuler sur le « trajets » de prédilection de taxis collectifs ou de tas de ferraille sur quatre roues qui servent de moyen de transport ?
A des « révolutionnaires » en herbes (ou pleins d’herbe dans le cerveau) rémunérés à l’acte de dépredation ou de saccagé en fonction du « spectaculaire » atteint ?
Ou alors à des idiots patentés, heureux de pouvoir filmer leurs actes de destruction et les faire passer comme des actes héroïques d’une jeunesse soi-disant brimée mais apparemment assez gâtée pour se payer un smartphone et une connexion internet.
Quelques bonnes baffes bien appliquées (la psychiatrie du pauvre) finiront bien de nous éclairer sur les motivations de ces actes de vandalisme pas aussi gratuits que l’on voudrait nous le faire croire.