Accueil A la une Kaïs Saïed : «Aucune voix ne peut dominer celle du peuple» 

Kaïs Saïed : «Aucune voix ne peut dominer celle du peuple» 

«L’État, les services publics et la loi de finances doivent être exclusivement orientés vers la satisfaction du peuple, non vers les compromis. Il y a ceux qui se tiennent aux côtés du peuple et de ses revendications légitimes et ceux qui se trouvent du côté opposé, affichant une unité de façade, mais sont profondément divisés dans leurs cœurs». Les déclarations du Président de la République, Kaïs Saïed, lors de sa rencontre, vendredi 15 août au Palais de Carthage, avec la Cheffe du gouvernement traduisent sa volonté constante d’ancrer son action politique dans un lien indéfectible avec le peuple, pierre angulaire de l’édifice de la troisième République qu’il entend consolider.

La Presse — L’unité factice qui a toujours marqué les partis politiques et certaines organisations nationales n’était en réalité qu’un trompe-l’œil. Un discours truffé de mensonges et de fausses promesses, bien loin des véritables préoccupations du peuple. Bon nombre de partis politiques et d’organisations, souvent présentés comme les porte-voix de la société, n’échappent pas à cette logique. Ils adoptent des agendas et des priorités qui ne reflètent pas le plus souvent les attentes réelles des citoyens. Cela a nettement fragilisé leur crédibilité et renforcé l’idée que derrière une façade de patriotisme et de défense des droits, leurs discours servent davantage des intérêts particuliers que les besoins réels des Tunisiens.

Un miroir aux alouettes, rien de plus

Le président a réaffirmé qu’aucune voix ne saurait primer celle du peuple, soulignant l’importance des lois et des institutions de l’État. Il a, par ailleurs, salué la vigilance des Tunisiens face aux tentatives de déstabilisation orchestrées par des forces réfractaires au changement, appuyées par certains relais internes et externes. Ces acteurs, qui relèguent les aspirations populaires au second plan, apparaissent désormais totalement déconnectés de la réalité nationale, incapables de saisir les attentes profondes des citoyens, encore moins d’y répondre.

Ce n’est ni à travers des communiqués dictés par certaines conjonctures ni par des réunions où l’on s’emploie à gonfler artificiellement le nombre de participants, encore moins en scandant des slogans creux et vulgaires lors de rassemblements improvisés, que l’on parviendra à regagner la confiance du peuple. La confiance du peuple se gagne par une politique de proximité réelle, fondée sur la transparence, la justice sociale et des actions concrètes capables d’améliorer le quotidien des citoyens. La politique du Président de la République s’inscrit justement dans cette logique et se construit autour de ces axes.

Dans ce contexte, le Président Kaïs Saïed insiste sur le rôle des lois et des institutions de l’État. Il envoie ainsi plusieurs messages à l’endroit de ceux qui rêvent d’un retour au passé. Seule la légalité institutionnelle est reconnue comme légitime pour encadrer la vie publique. La loi n’est pas seulement un cadre juridique, mais un outil de rupture totale avec les anciennes pratiques politiques corrompues. Elle constitue un instrument essentiel pour garantir la redevabilité des pouvoirs et assurer la transparence dans la gestion publique.

Quand on puise sa force dans l’attachement au peuple et que l’on reste proche de ses réalités, on ne craint rien. Ce sont les autres, ceux qui déforment la vérité et tiennent des discours de salon truffés de mensonges, qui ont intérêt à ne pas plastronner, bluffer et conspirer. Le peuple, de par sa vigilance et son expérience quotidienne, sera le premier à les écarter. Il refuse de se laisser duper par des promesses creuses et des attitudes déconnectées de la réalité. Dans ce contexte, la loyauté envers les citoyens et la transparence des actions deviennent les seuls critères de légitimité politique.

Se refaire une nouvelle virginité n’est plus possible pour tromper la vigilance du peuple. Les multiples compromis issus d’un passé proche ont laissé des traces indélébiles. La population ne se laisse plus duper. Seuls la transparence, la proximité réelle avec les citoyens et l’engagement concret peuvent légitimer l’action. Ceux qui manipulent la vérité ou restent déconnectés seront immanquablement honnis.

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