
Les secteurs du commerce et de l’investissement constituent des facteurs indispensables pour booster la dynamique économique en Tunisie en ces moments où le pays pourrait devenir un pôle d’attraction en la matière, suite à l’intérêt et aux encouragements du Président de la République et selon les indications fournies par la Cheffe du gouvernement lors de son allocution prononcée jeudi devant les hommes d’affaires et sociétés japonais lors du «Discover Tunisia», un événement organisé en marge de la Ticad 9 qui s’est tenue à Yokohama.
En effet, cette distinction de notre pays s’explique par bon nombre de raisons. Outre le positionnement géographique de la Tunisie en tant que portail d’entrée dans le continent africain pour les différents pays du Bassin méditerranéen, notre pays a réussi à consolider, ces derniers temps, son rôle majeur au sein des marchés européen, africain et arabe, à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (Comesa).
De plus, il y a lieu de mettre en exergue l’amélioration de la stabilité constatée en Tunisie dans les diverses sphères: politique, sociale et économique et qui a contribué à l’émergence d’une dynamique remarquable touchant les différents domaines, en l’occurrence ceux du commerce et des investissements dans divers secteurs, tels que le tourisme, l’éducation, la digitalisation, les nouvelles technologies, la santé, le secteur bancaire, les mines et l’industrie pharmaceutique.
Confirmant cette ouverture, on annonce l’accueil par la Tunisie, du 4 au 8 novembre 2025, du prochain congrès mondial de la Jeune chambre internationale (JCI) pour l’année 2025.
La Cheffe du gouvernement n’a pas manqué de rappeler la déclaration conjointe de 2022 du Président de la République, Kaïs Saïed, et du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, dans la mesure où elle traduit la volonté politique des deux pays de consolider leur coopération et de soutenir une action efficace destinée à booster l’œuvre de développement global et durable en Afrique.
D’ailleurs, l’importance de l’investissement dans le capital humain a été soulignée en tant qu’élément nécessaire pour faire réussir tout processus de planification afin de réaliser une croissance économique doublée d’une réelle ouverture sur le monde extérieur.
Confirmant cette orientation en vue de réussir sa mutation technologique et sa présence sur le marché international, notre pays a réussi la gageure de former, chaque année, vingt mille ingénieurs munis de leurs diplômes reconnus, tout en étant prisés et recherchés par les divers pays d’Europe et le reste du monde dans le but évident de bénéficier de leur expertise et de leurs compétences.