
Le compte a rebours en prévision de la rentrée scolaire et universitaire 2025-2026 a déjà commencé. Et le Président Kaïs Saïed, connu pour sa vision prospective et sa capacité à prendre les mesures idoines au moment opportun, n’a pas attendu que les écoliers et les étudiants reprennent les cours pour sensibiliser les structures étatiques sur la nécessité impérieuse de rompre avec les pratiques désuètes.
Celles précisément d’obliger nos enfants à acquérir des cahiers non subventionnés et dont les prix sont exorbitants et de les presser d’acheter des tabliers uniformes chez des commerçants connus pour leurs relations familiales avec tel ou tel directeur d’école ou de collège.
En attendant l’obligation de s’inscrire aux cours particuliers qui démarrent, désormais, dès le premier jour de la rentrée!
En vue de permettre aux enfants de se rattraper dans des matières qu’ils n’ont pas encore approchées, comme les mathématiques, enseignées en langue française pour les élèves de la 7e année de l’enseignement de base, alors qu’un ou deux mois auparavant ils suivaient cette même matière en langue arabe.
En allant à la rencontre du personnel et du cadre du Centre national pédagogique (CNP), le Président a rompu avec les pratiques d’antan consistant à quantifier les manuels scolaires disponibles et les cahiers subventionnés non utilisables, comme il l’a souligné lui-même avec sa franchise coutumière.
Il a, plutôt, inscrit ses échanges avec les responsables et aussi les ouvriers du centre sur l’essentiel de l’opération éducative. C’est-à-dire l’urgence de faire en sorte que le droit absolu à un enseignement de qualité et à une éducation adaptée aux normes internationales de modernité soit garanti à tous les enfants de Tunisie, sans exclusion ni marginalisation ni aussi de recherche de faux-fuyants à l’instar de ces équipements (ordinateurs) qui ne sont pas encore à la disposition des écoles, du fait que les fournisseurs sont encore en congé ou que leurs économes n’ont pas effectué les virements nécessaires à temps.
Plus significatif encore et d’une portée historique, la phrase du Chef de l’Etat: «Qu’est-ce qu’un cahier subventionné et que veut dire la formule cahier non subventionné ?».
Ceux et celles qui se préparent à s’installer à l’avenue de la Liberté, au siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, peuvent-ils nous éclairer sur cette question ?