
LE gouvernement s’active, depuis des semaines, à finaliser le projet de budget de l’Etat et celui de loi de finances 2026, et ce, à la suite de nombre de conseils ministériels dont le dernier en date a eu lieu mardi et au cours duquel la Cheffe du gouvernement a confirmé la nécessité d’être au diapason des mutations économiques et des pressions géopolitiques mondiales, et ce, en optant pour la rationalisation des dépenses et la stimulation de la croissance.
En effet, ce projet est en parfait respect des objectifs du Plan de développement 2026/2030, qui est à son tour en harmonie avec la volonté du peuple dans la mesure où il prône, selon le communiqué de la présidence du gouvernement, une «démarche ascendante en adéquation avec le programme du Président de la République», à savoir aller du niveau local au régional puis à l’interrégional, pour aboutir au national.
De surcroît, le concept d’instauration d’un développement global et équitable a été réitéré en se basant sur le retour aux recrutements dans la Fonction publique, le maintien des réformes engagées dans de nombreux secteurs, dont notamment ceux de l’éducation et la santé, les énergies et l’environnement, ce qui exige des mécanismes de financement innovants, d’où les recommandations pour des mesures fiscales et financières plus équitables, sans oublier la rationalisation des dépenses et la stimulation de la croissance.
Dans le cadre du renforcement de l’Etat social, ledit Conseil ministériel préconise, également, un soutien accru à l’investissement et aux entreprises tout en diversifiant les sources des caisses en vue d’un système de couverture sociale plus efficace afin de rompre avec le concept des aides financières ponctuelles.
La stimulation de l’emploi, la lutte contre le chômage et le travail précaire, l’interdiction de la sous-traitance, l’amélioration des conditions de vie et des prestations de service et l’intégration de l’économie parallèle sont parmi les autres thèmes examinés.
On peut dire qu’il s’agit d’une véritable feuille de route qui devrait placer le pays sur la voie d’une croissance durable et inclusive fondée sur des réformes ambitieuses, une mobilisation du capital humain et une ouverture maîtrisée afin de sauvegarder l’indépendance des décisions et le respect de la souveraineté nationale.
Grosso modo, l’accent a été mis, lors des différents conseils ministériels consacrés au budget et à la loi de finances, sur l’impératif de tenir compte d’un élément clé, en l’occurrence l’établissement d’un nouveau modèle de développement fondé sur l’équilibre entre la croissance économique et la justice sociale conformément au projet présidentiel.