
DANS le rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT) couvrant l’année 2024, il existe un chiffre auquel les Tunisiens ne sont pas habitués. Il s’agit du nombre de postes d’emploi créés au cours de l’année en question.
En effet, on découvre que 95.700 postes d’emploi ont été créés dans le secteur public et la fonction publique, le fruit logique, selon les rares commentateurs qui ont pris la peine d’analyser les chiffres de la BCT (pas uniquement le nombre de postes d’emploi), des politiques publiques qui encouragent l’initiative privée et la formation professionnelle.
Donc, il est significatif de relever que, contrairement à ce que répandent, jour et nuit, certaines parties connues pour leur opposition aveugle à tout ce qui s’entreprend en Tunisie et pour leur déni des réalités, le marché de l’emploi est en passe d’enregistrer des mutations d’une importance capitale.
D’où la nécessité pour les analystes et les politologues d’éclairer l’opinion publique sur ce qui se passe effectivement sur la scène économique nationale. Et de ne plus choisir de concentrer uniquement leur intérêt sur les déclarations pompeuses de certains membres du comité exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) qui considèrent faussement que la citadelle de Hached et d’Ahmed Tlili leur appartient comme un héritage parental qu’ils ont le droit de gérer à leur guise.
Même si les adhérents leur ont fait comprendre, à plusieurs reprises, qu’il n’est plus question que leur organisation s’autoexclue du processus national d’édification et de construction, sous le fallacieux prétexte que certains visages n’y adhèrent pas parce que n’y trouvant pas leurs comptes.
La publication des chiffres produits par la Banque centrale sur la situation de l’emploi en Tunisie en 2024 intervient en concomitance avec la visite qu’entreprend dans notre pays une délégation du Congrès américain et aussi en parallèle avec les déclarations inappropriées d’un membre du Congrès américain considérées par les Tunisiens comme une tentative inacceptable d’ingérence dans nos affaires intérieures.
Les données contenues dans le communiqué de la BCT ne constituent-elles pas une gifle retentissante à l’adresse de ceux qui n’ont pas compris que la Tunisie a, résolument, décidé de maîtriser son destin, de se prendre en charge et de compter, uniquement et exclusivement, sur ses enfants. Comme l’a souligné le Chef de l’Etat lors de sa dernière rencontre avec la Cheffe du gouvernement venue lui rendre compte des résultats de sa mission à la Ticad 9 à Yokohama, au Japon.
Mohamed MAMOGHLI
2 septembre 2025 à 09:37
Espionnage des transactions par les États-Unis
Le 23 juin 2006, le New York Times révèle que les États-Unis exploitent les données de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT) pour espionner les transactions financières internationales dans le cadre de leur programme de lutte contre le terrorisme, depuis les attentats du 11 septembre 2001. Pendant plusieurs années, la société SWIFT a communiqué à la Central Intelligence Agency (CIA) et au département du Trésor des États-Unis des données concernant des millions de transactions bancaires, en violation de la législation belge et européenne concernant la protection des données personnelles[1].
Les banques centrales belge[2], néerlandaise[3] et suisse[4] reconnaissent peu à peu qu’elles avaient été informées des activités menées par la CIA depuis le début de ces opérations, soit à l’été 2002.
– Plus grave que l`espionge des transactions, c`est le fait des manipulations faites et prouvées par de s hommes d`affaires tunisiens, n`ont plus les possibilitès d`èffectuer leurs transactions internationales, entre deux pays arabes, bloquées systématiquement.
Est ce que par exemple l`organisation BRICS pourrait offrir une solution?
Mohamed MAMOGHLI
2 septembre 2025 à 10:34
Espionnage des transactions par les États-Unis
Le 23 juin 2006, le New York Times révèle que les États-Unis exploitent les données de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT) pour espionner les transactions financières internationales dans le cadre de leur programme de lutte contre le terrorisme, depuis les attentats du 11 septembre 2001. Pendant plusieurs années, la société SWIFT a communiqué à la Central Intelligence Agency (CIA) et au département du Trésor des États-Unis des données concernant des millions de transactions bancaires, en violation de la législation belge et européenne concernant la protection des données personnelles[1].
Les banques centrales belge[2], néerlandaise[3] et suisse[4] reconnaissent peu à peu qu’elles avaient été informées des activités menées par la CIA depuis le début de ces opérations, soit à l’été 2002.
– Plus grave que l`espionge des transactions, c`est le fait des manipulations faites et prouvées par de s hommes d`affaires tunisiens, n`ont plus les possibilitès d`èffectuer leurs transactions internationales, entre deux pays arabes, bloquées systématiquement.
Est ce que par exemple l`organisation BRICS pourrait offrir une solution?
– La SOLUTION est d´être vif. A temps, agir.
Ne pas dépasser les coups du fusil de l`histoire que se produisent pendant ces heures au sommet des Pays-BRICS et pas de jours ou semaines.
Celui qui arrive en retard, risque le futur de so peuple, sera puni et exécuté par le temps.