
L’année scolaire et universitaire vient de démarrer, comme à pareille période de chaque année, tout en étant marquée par l’implication du grand staff des principaux responsables dans le cadre d’une réunion extraordinaire conduite par le Président de la République en personne, conférant, ainsi, le halo qu’elle mérite.
La Presse — En effet, devant le ministre de l’Intérieur et celui des Transports ainsi que les différents membres du Conseil supérieur de l’éducation, en l’occurrence le ministre de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le ministre des Affaires religieuses, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées et la ministre des Affaires culturelles, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté de maintenir un soutien sans faille à la jeunesse et au corps enseignant.
Le Président Kaïs Saïed a saisi cette occasion pour mettre en exergue l’intérêt majeur et l’impératif de mettre en place ledit Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement dans les meilleurs délais dans la mesure où il est urgent d’entamer les réformes pour lesquelles il a été conçu, des réformes qui émanent d’une conviction profonde quant à leur caractère global.
Il faut dire que le Chef de l’Etat a été clair dès la création de cette institution, prévue par la Constitution, avec l’objectif déclaré de rompre avec les pratiques du passé dans l’esprit d’opter pour des mesures efficaces destinées à contribuer à la construction d’une Tunisie nouvelle, loin des pseudo-réformes ayant abouti, jusque-là, au contraire de ce qui était escompté.
Autrement dit, il est nécessaire de bannir les petits calculs partisans et éviter, à tout prix, que l’enseignement n’obéisse à la politique politicienne ou aux desiderata étrangers, ce qui avait fait, auparavant, des victimes pour lesquelles la communauté nationale est dans l’obligation de trouver des solutions viables et fiables, afin qu’elles puissent sortir de leur situation difficile.
Allant plus loin encore et mû par son sens de l’humanitaire et du social, le Président de la République a crié, haut et fort, qu’au même titre que «l’air et l’eau, le secteur de l’éducation et de la culture constituent un droit pour tous, tout en étant des domaines de souveraineté dans le sens où ce sont elles qui forment les nouvelles générations, sans oublier qu’elles prennent une part substantielle dans la protection de la société de toutes sortes de déviances».
Et fidèle à son approche privilégiant le volet de l’équité, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de fournir des conditions équitables à toutes les couches sociales et dans toutes les régions du pays, ce qui représente, a martelé le Président Kaïs Saïed, un principe obligatoire conformément aux textes de la Constitution jusqu’à l’âge de seize ans.
Ce n’est pas tout, une mention spéciale a été mise en avant concernant les conditions de transport des élèves et leur sécurité aussi bien en route vers l’école qu’aux alentours des établissements pour protéger les jeunes contre toute forme de délinquance.
En résumé, le Président de la République vient de prouver, si besoin est, qu’il mène une lutte sans merci contre les éventuels dysfonctionnements accumulés dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, des décennies durant, d’où son appel à la mobilisation immédiate et continue de toutes les parties intervenantes dans le but évident d’offrir aux élèves et étudiants de tout le pays des conditions sûres et dignes en la matière.