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Les députés prêts à retourner à l’hémicycle

Editorial La Presse

Il semble, ou plutôt il s’est avéré que les députés de la nation n’ont pas observé de vacances, comme le prévoit le règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), à savoir un congé de deux mois, à l’instar de la plupart des parlements dans le monde.

Sauf en cas d’urgence quand les députés reprennent leurs sièges abandonnant leurs familles et les laissant profiter seules du soleil et de la mer.

En Tunisie, les représentants du peuple ont, en  effet, dérogé à la règle puisque les commissions parlementaires ont continué à assumer leurs missions en examinant les initiatives de lois qui leur sont soumises, à un rythme régulier, par leurs collègues qui ont, paraît-il, décidé de ne plus attendre que le gouvernement ou la présidence de la République proposent leurs propres projets de loi, le plus souvent au contenu analogue à ceux de Carthage ou de La Kasbah.

De plus, les visages les plus médiatisés du Palais du Bardo n’ont pas chômé et ont poursuivi, voire intensifié, leur présence quasi quotidienne dans les médias nationaux et étrangers dans le but de maintenir active leur présence sur la scène politique nationale. Donnant la preuve selon laquelle la désertification de la vie politique — comme le soutiennent ceux et celles qui se sont exclus eux-mêmes des centres des préoccupations des Tunisiens, au vu des agendas louches qu’ils ont choisi de servir — est un mensonge effronté et une propagande de bas étage que même les financeurs et les commanditaires des renégats dénoncent en se rendant chez nous, à intervalles réguliers, pour voir et évaluer, selon leurs propres critères, ce qui se passe sous nos cieux.

Et aussi pour continuer de nous livrer leurs mauvaises leçons, oubliant qu’ils sont les premiers à en avoir besoin.

Quant aux députés, ils ont d’autres préoccupations et d’autres priorités en symbiose avec les attentes et la confiance placées en eux par leurs électeurs qui veulent que leurs représentants planchent sérieusement, dès le début de la semaine prochaine, sur les grandes orientations du budget de l’Etat pour le compte de 2026, après avoir reçu, mardi dernier, une copie de la part du gouvernement.

Les députés sont déterminés à rompre, cette fois, avec les pratiques des années passées parce que pour 2026, ils n’ont plus à arguer qu’ils ne se sont pas préparés à l’avance pour n’avoir pas été fournis en documents à temps.

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