
Parmi les points clés du projet du Président de la République, Kaïs Saïed, figure en pole position l’impératif du respect de la souveraineté nationale, un principe cher et immuable dans le programme présidentiel concernant la gestion de la chose publique, ce qui a été réaffirmé lors de la dernière réunion du Conseil des ministres présidée par le Chef de l’Etat.
La Presse — Un volet essentiel, constamment réitéré par le Chef de l’Etat en plus du maintien de l’aspect social, la souveraineté nationale demeure indiscutable dans la mesure où il a, toujours, exigé un traitement d’égal à égal dans le cadre de la préservation des intérêts mutuels et de la garantie d’une coopération obéissant au critère du “gagnant/gagnant”.
C’est dans cet esprit que le Président de la République n’a cessé de réaffirmer que le peuple tunisien mène, carrément, une guerre de libération nationale sur tous les fronts dans la mesure où la politique nationale se décide à travers des institutions élues, dans le cadre du droit et de la Constitution.
D’ailleurs, lors d’une récente rencontre avec les présidents des deux Chambres, le Président Kaïs Saïed a parlé d’une manière franche et directe en assurant que notre pays « n’est ni une propriété privée ni un jardin » et qu’il n’a nullement besoin de certificat d’approbation en provenance de certaines parties étrangères ou encore de cercles impliqués avec des forces occultes qui veillent à attiser les tensions dans plusieurs régions.
Le respect de la souveraineté nationale implique, selon la logique du projet présidentiel, la nécessité, l’indépendance de la décision engageant toute action sur l’avenir de la Tunisie, et ce, dans un esprit obéissant, uniquement, à la volonté du peuple, considéré, à juste titre, comme étant le principal décideur de toute œuvre déterminante pour son avenir.
Autrement dit, il est impératif de suivre une démarche privilégiant un partenariat marqué par le respect réciproque tout en sauvegardant l’indépendance totale des options stratégiques de chaque pays dans un cadre d’ouverture, de diversification et de coopération égalitaire et équitable.
Il convient de rappeler que dès son accession à la magistrature suprême, le Chef de l’Etat a placé la barre très haut en annonçant solennellement que « La Tunisie est un État libre, souverain et indépendant. Son indépendance et sa souveraineté sont au-dessus de toute considération ».
Et d’ajouter, dans le même ordre d’idées, que « La souveraineté de la Tunisie repose sur le principe d’égalité entre les États, qui fait partie des principes du droit international, laquelle souveraineté appartient au peuple tunisien, qui s’est sacrifié pour l’indépendance et la dignité nationales”.
D’ailleurs, s’exprimant en de nombreuses circonstances sur l’attitude à suivre en matière de politique internationale, le Président Kaïs Saïed a fustigé, lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger en avril de l’année en cours, les propos critiques, lancés à tort par certaines parties étrangères, en rejetant, catégoriquement, “toute forme d’ingérence”, qualifiée comme une atteinte directe à la souveraineté nationale.
D’ailleurs, et en toute confiance, le Chef de l’Etat a renvoyé la balle à ceux qui se prennent pour des donneurs de leçons, en leur disant sur un ton ironique et subtil qu’il est possible de leur envoyer des “observateurs tunisiens en vue de vérifier les procédures juridiques dans leurs pays”.