Accueil A la une justice sociale : Saïed trace les fondements d’un État social irréversible 

justice sociale : Saïed trace les fondements d’un État social irréversible 

Kais saied 06 09 2025


A chacune de ses sorties et lors de ses diverses rencontres avec les membres du gouvernement, le Chef de l’Etat persiste et signe quant à la poursuite des approches en faveur de l’Etat social qui constitue, désormais, une option irréversible et un engagement fondamental s’inscrivant dans la vision de la Tunisie nouvelle.

La Presse —Ces orientations viennent d’être confirmées de la manière la plus éclatante au cours de la rencontre accordée, le 3 octobre, par le Président de la République au ministre des Affaires sociales en insistant sur la nécessité de traiter les différentes questions sociales dans le cadre d’une approche globale et d’une vision d’ensemble en faveur de toutes le catégories de citoyens.

Il faut dire que le projet présidentiel prône, sans équivoque, des réformes à entreprendre afin de répondre aux attentes du peuple et à concrétiser ses revendications notamment en matière de travail qui constitue le moyen le plus adéquat de nature à lui garantir la dignité morale et matérielle, plus précisément au profit des couches sociales, dites marginalisées.

Ainsi, en mettant un terme aux séquelles des anciennes politiques d’exclusion et de paupérisation, l’approche sociale prônée par le Chef de l’Etat est destinée à la mise en œuvre de la protection sociale et la consécration du droit constitutionnel au travail qui ne représentent nullement des privilèges mais bel et bien des droits naturels à respecter.

Ces éléments consacrés par le projet présidentiel permettent, d’ailleurs, de concrétiser le lien sacré entre la justice sociale et la stabilité nationale, car, logiquement, là où règne la justice, la richesse ne peut que se développer avec un recul de la pauvreté.

D’ailleurs, le Président Kaïs Saïed ne s’est pas contenté de simples promesses ou autres slogans creux, mais il a opté pour des actes concrets en supprimant carrément la sous-traitance, en mettant fin au travail intérimaire illégal, aux formules de contrat à durée déterminée (CDD), qui encouragent le travail précaire, sans oublier les mesures en faveur des droits des ouvriers de chantiers et des femmes rurales.

Autrement dit, loin des décisions à caractère conjoncturel ou sectoriel, le Président de la République a démontré une volonté inébranlable en poursuivant les efforts en vue de la mise sur pied de l’État social sans tomber dans les concepts dépassés de l’assistance sociale dans le sens où le rôle social n’est ni une faveur ni un acte de simple générosité, mais plutôt un droit légitime au bénéfice des citoyennes et citoyens.

On mentionne, dans le même ordre d’idées, les mesures prônées en faveur des trois Caisses sociales et de l’Union tunisienne de solidarité sociale (Utss) tout en appelant à faire de la solidarité et du soutien mutuel des piliers d’une politique publique cohérente et continue, tout au long de l’année

En définitive, il est utile de mettre l’accent sur le fait que l’approche sociale suivie par le Chef de l’Etat ne doit être ni régionale ni sectorielle, mais une option nationale et générale pour garantir l’édification d’un État social sur des bases saines et solides grâce à l’émergence de la justice et l’équité sociale, l’objectif final étant de rendre au citoyen, une fois pour toutes, sa dignité en répondant positivement à ses principales aspirations, en l’occurrence, la justice, la liberté et l’emploi.

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Charger plus par Noureddine HLAOUI
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