
Le 13 octobre dernier a marqué un tournant, potentiellement historique, avec la tenue d’un Sommet pour la Paix réunissant une pléiade de chefs d’État. Autour de la table : le Président américain Donald Trump, son homologue égyptien Al Sissi, l’Émir du Qatar Al Thani, le
Président turc Recep Erdogan, le Président français Emmanuel Macron, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, ainsi que plusieurs autres dirigeants étrangers. La principale avancée de cette rencontre fut la signature de l’accord de cessez-le-feu tant espéré, censé mettre fin, du moins sur le papier, aux souffrances de millions de Gazaouis.
Plusieurs points cruciaux appelant à être résolus d’urgence ont été soulevés dont la reconstruction de Gaza, la remise à niveau du système sanitaire qui s’est complètement effondré, le mode de gouvernance, le maintien de la paix dans la bande de Gaza et la sécurisation de la zone, ces questions revêtant un caractère vital pour la population de Gaza. Mais au-delà de ces débats d’une gravité absolue, les coulisses du sommet ont offert un spectacle plus léger et inattendu, suscitant l’intérêt, voire l’amusement, des observateurs. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a notamment retenu l’attention par son attitude nerveuse.
Elle fut aperçue tapant frénétiquement du pied sous la table et manifestant son étonnement par des « yeux ronds » en réaction aux propos de certains de ses homologues, dont Emmanuel Macron. Fait plus insolite encore, le Président turc Recep Erdogan lui aurait même conseillé d’arrêter de fumer pour préserver sa santé, une suggestion à laquelle elle a rétorqué avec humour qu’elle « risquait de tuer quelqu’un si elle arrêtait ».
C’est toutefois Donald Trump qui a le plus cherché à alléger l’atmosphère sérieuse et pesante du sommet. Faisant preuve d’un humour caustique, le Président américain a adressé de légères piques à son homologue français, Emmanuel Macron, et à d’autres dirigeants; des remarques qui ont fini par provoquer l’hilarité de l’assistance, tandis que le Président Macron est, pour sa part, resté imperturbable. Ces réactions émanant des plus puissants chefs d’Etat nous ont rappelé que malgré leur pouvoir et leur puissance, ces demeurent, fondamentalement, des êtres humains. Une facette de leur personnalité que l’on a trop souvent tendance à oublier.