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Huile d’olive tunisienne 

Le Cepex explore de nouveaux débouchés en Chine

Le centre de promotion des exportations (Cepex) a effectué une visite dans la ville de Wuhan, située dans la province chinoise du Hubei, dans le cadre des efforts visant à promouvoir l’huile d’olive tunisienne sur le vaste marché chinois.

Les discussions avec les autorités chinoises ont porté sur le renforcement des services logistiques et portuaires, ainsi que sur la simplification des procédures commerciales liées à l’exportation de l’huile d’olive tunisienne vers cette province qui compte près de 60 millions d’habitants.

Cette initiative intervient quelques jours seulement après l’annonce par le gouvernement tunisien d’une nouvelle orientation stratégique visant à diversifier les marchés d’exportation de l’huile d’olive, en mettant désormais l’accent sur les pays asiatiques et d’Amérique du sud, dans le but de tirer profit des prévisions de production record attendues pour la campagne 2025-2026.

Malgré le potentiel considérable du marché chinois, celui-ci demeure encore secondaire pour l’huile d’olive tunisienne. Selon les données de « Trade Map », la Chine a importé en 2024 environ 30.000 tonnes d’huile d’olive, pour une valeur estimée à 208,17 millions de dollars.

Un marché largement dominé par l’Espagne, qui détient 92 % des volumes et 88 % de la valeur totale des importations chinoises.

En comparaison, les exportations tunisiennes vers la Chine n’ont pas dépassé 19 tonnes au cours de la même année, générant des revenus de 229.000 dollars. Le gouvernement tunisien cherche aujourd’hui à accroître la part de la Tunisie sur ce marché, mais il devra faire face à une concurrence accrue, non seulement de la part de l’Espagne, mais aussi d’autres fournisseurs secondaires mieux positionnés, tels que l’Italie, l’Australie, la France et la Grèce.

Aram Belhadj 

« Le PLF poursuit la même logique conjoncturelle, sans réformes de fond »

L’économiste Aram Belhadj a estimé, dans un post publié sur Facebook, que l’évaluation de toute loi de finances ou mesure économique doit se fonder sur la réalité, les chiffres et les faits. Selon lui, les indicateurs disponibles montrent clairement que les lois de finances des dernières années manquent de vision et d’efficacité, malgré la présence de quelques dispositions positives.

Il a souligné que « l’objectif principal de ces lois a toujours été la mobilisation de ressources à tout prix », ajoutant que « certaines mesures n’ont qu’un caractère cosmétique, sans réel impact sur la croissance, l’investissement ou le développement ».

Et de s’interroger : « Où est la croissance ? Où sont les investissements ? Où est le développement ? Qu’est-ce qui a changé dans la vie du Tunisien en matière de santé, d’éducation ou de pouvoir d’achat ? Et qu’est-ce qui s’est amélioré dans les régions ? ».

L’économiste a invité ceux qui défendent une opinion contraire à consulter les indicateurs officiels, notamment l’évolution du PIB par habitant, les taux de croissance, de chômage et de pauvreté, les prix, le volume de l’investissement public et l’indice de développement régional — autant de données qui, selon lui, montrent une détérioration continue.

Belhadj a conclu en affirmant que le projet de loi de finances 2026 ne déroge pas à cette tendance, estimant qu’il « poursuit la même approche fondée sur des solutions conjoncturelles au lieu de véritables réformes structurelles », ce qui, selon lui, limite son impact économique et social.

Réserves en devises

La Tunisie atteint 24,7 milliards de dinars

Selon les indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les réserves en devises du pays ont atteint, le 20 octobre 2025, un montant de 24.697,2 millions de dinars, soit l’équivalent de 106 jours d’importation.

Sur une journée, les avoirs nets en devises ont progressé de 140,8 millions de dinars par rapport à la veille, passant de 24.556,4 millions de dinars à 24.697,2 millions, représentant une couverture des importations qui gagne un jour supplémentaire, de 105 à 106 jours.

Sur un an, la situation reste relativement stable, avec des réserves en devises en hausse de 360 millions de dinars par rapport au 20 octobre 2024, où elles s’établissaient à 24.337,2 millions de dinars, mais couvrant légèrement moins de jours d’importation (110 jours en 2024 contre 106 jours en 2025), reflétant l’augmentation des besoins en devises pour les importations.

Ces chiffres confirment la stabilité des avoirs en devises de la Tunisie malgré un contexte économique complexe, offrant une marge de sécurité pour le financement des importations et le soutien à la balance des paiements.

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