Intégration des enseignants suppléants dans les établissements scolaires : Est-ce le bout du tunnel ?

Au fil des années, certains enseignants suppléants ont fini par acquérir, sur le tard et sur le tas, la pédagogie à suivre pour communiquer et transmettre le savoir aux élèves alors que d’autres ont tout simplement échoué dans cette mission.

Aujourd’hui, l’une des principales revendications de la Fédération générale de l’enseignement secondaire tourne autour de l’intégration des 11000 enseignants suppléants qui ont été appelés à la rescousse pour pourvoir aux postes vacants et combler le vide laissé par le départ à la retraite de centaines d’enseignants notamment dans les établissements primaires et les collèges. En mettant la pression sur le ministère de l’Education, le syndicat a toujours cherché à tout prix à trouver une solution au problème du chômage des suppléants reléguant au second plan l’impact négatif que pourrait avoir ce recrutement sur le niveau et le rendement des élèves. En effet, ces suppléants titulaires pour la plupart de licences en droit, en sociologie, en philosophie n’ont pas suivi de cursus ni de formation universitaire adaptée à l’enseignement dans les établissements éducatifs et qui leur donne les outils et les compétences pédagogiques et indispensables pour mener à bien leur mission qui est celle de transmettre leur savoir aux écoliers et aux élèves et de bien maîtriser le processus d’apprentissage et de transmission des connaissances.

N’est pas enseignant qui veut….
Au fil des années, certains ont fini par acquérir, sur le tard et sur le tas, la pédagogie à suivre pour communiquer et transmettre le savoir aux élèves alors que d’autres ont tout simplement échoué dans cette mission. N’est pas enseignant qui veut….Ce qui justifie la priorité accordée par le ministère de l’Education au recrutement des diplômés titulaires d’une licence nationale en Sciences de l’Education et qui sont solidement outillés pour mener à bien le processus d’apprentissage et de transmission des connaissances au sein des établissements éducatifs. Aujourd’hui, bien que l’intégration de ces suppléants qui ne disposent pas des outils pédagogiques appropriés pour enseigner aux élèves ait fini par se répercuter négativement sur le niveau et le rendement dans certains établissements scolaires, le syndicat tient mordicus à ce qu’ils soient tous recrutés en donnant la priorité au social au détriment du volet pédagogique. En accordant la primauté à cet aspect, les syndicats s’enfoncent dans le paradoxe dans la mesure où ils dénoncent la chute du niveau et du rendement du système éducatif dont ils tiennent le ministère pour responsable.

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