« Lions Quest », le programme de coopération au profit des écoliers

Le ministère de l’Education a signé vendredi à Nabeul un accord de coopération avec « Lions Clubs » et la fondation « Poulina-Savoir » pour l’exécution du programme « Lions Quest » qui vise au développement des compétences sociales et sensorielles des jeunes.

Dans une déclaration à la TAP, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a souligné l’attachement de son département à coopérer avec la société civile et à impulser le partenariat avec toutes ses composantes pour le développement des établissements éducatifs, notamment les écoles primaires.

Ben Salem a indiqué que ce projet constituera un levier important pour parfaire la formation des enseignants sur la base de la communication avec les élèves, dans le but de créer un climat nouveau au sein de l’école tunisienne.

Il a expliqué que cet accord permettra la mise en œuvre de projets dans des établissements éducatifs publics pour développer les mécanismes de communication et promouvoir les compétences sociales et sensorielles de l’écolier, outre la possibilité d’exécuter un certain nombre de projets de maintenance dans différents établissements éducatifs, dont des lycées et des dortoirs.

La responsable du programme « Lions Quest », Bouthaina Gharbi, a indiqué à cet égard que ce programme vise à booster l’esprit d’initiative chez l’enfant, particulièrement à travers une nouvelle formation complémentaire à la formation académique ordinaire, consistant en la programmation, la réalisation et le suivi, par les écoliers, de projets menés au sein de leurs écoles.

Gharbi a expliqué que la mise en œuvre de ce projet devrait débuter au début de la prochaine rentrée scolaire, avec la participation du plus grand nombre d’institutions où les lions clubs sont actifs, et dont le nombre s’élève à 39.

Elle a ajouté que la phase initiale du projet portera sur une formation destinée à un nombre d’éducateurs qui seront par la suite chargés de superviser son exécution dans leurs établissements éducatifs, à raison d’une séance hebdomadaire d’une heure.

Elle a indiqué que la mise en œuvre de ce programme dans un certain nombre de pays avait contribué à la baisse du taux de l’abandon scolaire et à l’amélioration du climat du travail et des études au sein des établissements scolaires, en outre du développement des compétences propres aux écoliers et la consécration des valeurs d’appartenance à l’école et au pays.

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