Yassine Khénissi : «Rien n’est encore joué…»

Même si son équipe part favorite pour décrocher son billet pour les demi-finales, l’attaquant «sang et or» assure que l’EST doit confirmer sur le terrain.

Le rythme fou des matches a fini par laisser des séquelles avec une infirmerie qui ne désemplit pas…
Même si des joueurs se blessent, il y a toujours d’autres pour assurer la relève. Il y a toujours des doublures qui valent les titulaires, même en déplacement en Afrique. Et même s’il nous arrive d’aligner six à sept joueurs remplaçants, nous arrivons à faire de bons résultats. C’est que les doublures assurent. Je pense que nous nous en sortons plutôt bien malgré les blessures.

Revenons au match de ce soir. Sur le papier, l’Espérance de Tunis est favorite .Votre mission sera-t-elle facile pour autant ?
Notre mission ne sera pas facile pour autant. Oui, nous avons remporté la manche aller, mais chaque match a sa vérité. Même si nous avons pris une belle option sur Constantine, il ne faut surtout pas fouler la pelouse du Stade de Radès avec l’idée que le match est déjà gagné. Loin de cette idée. Ce serait une terrible erreur qui pourrait nous coûter cher. Nous avons eu deux jours pour préparer ce quart de final retour. Nous aspirons à décrocher notre billet pour les demi-finales. Un objectif sur lequel nous avons travaillé aux entraînements avec le sérieux requis, particulièrement ces deux derniers jours.

Vous restez sur deux victoires ramenées successivement de Constantine et de Gabès. Le moral ne peut être que boosté …
Oui, il n’y a pas mieux que la victoire pour augmenter son capital confiance et avoir le moral au top. Dieu merci, nous sommes en train de gagner nos matches et, par conséquent, atteindre progressivement nos objectifs.

Au vu du match aller, que pensez-vous de votre adversaire du jour ?
C’est une équipe technique qui joue l’attaque rapide. Si nous parvenons à priver les Constantinois du ballon et jouons avec notre style habituel, comme nous l’avions fait du reste à Constantine-même, nous serons meilleurs qu’eux.

Laisser un commentaire