La Tunisie est l’un des principaux pays exportateurs de phosphates au monde. Le recours aux engrais y est nettement plus faible que la moyenne mondiale et celle des pays comparables de la région Mena.
Elle importe annuellement près de 5.000 tonnes de pesticides et accorde 700 autorisations d’importation. Environ 1.500 opérations de contrôle à l’import sont effectuées et 600 échantillons sont analysés.
Selon les indicateurs de la Pnud de 2014, l’utilisation des pesticides ne cesse de progresser, passant de 3.182,1 tonnes en 2010 à 4.586,5 tonnes en 2011 et 6.425,3 tonnes en 2012.
Le recours de plus en plus important aux pesticides et aux engrais peut être mis en rapport avec l’usage des semences hybrides. «Celles-ci ont été encouragées par la vision hyper-productiviste défendue dans les années 60 par certaines institutions internationales. En imposant aux agriculteurs le rachat constant de graines, d’engrais et de pesticides, cette approche appauvrit les sols et les ressources en eau et déstabilise la biodiversité».
En 2005, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a débloqué 25 millions de dollars pour éliminer ces stocks en Afrique du Sud, notamment en Tunisie.
En 2007, le stock tunisien de pesticides périmés a été évalué à 170 tonnes répartis sur 150 sites et 230 magasins.
Selon l’Utap, les pesticides utilisés par les agriculteurs tunisiens ne sont pas de qualité. De même pour certains engrais, «lesquels ne sont pas conformes aux normes affichées par leurs emballages. Ces dérives seraient liées à un déficit en matière de contrôle des analyses et de distribution des pesticides et des engrais».
Afin de faire face à ce problème, «il est possible d’avoir recours aux traitements biologiques, ceci exige le développement de la recherche scientifique afin d’éviter certains effets secondaires».
D’après des experts et des agriculteurs, de vieux stocks d’insecticides interdits en Europe seraient encore écoulés en Tunisie.
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