Commerce electronique : La floraison de l’e-commerce bien récompensée


La Tunisie est classée en deuxième position dans l’Indice mondial du commerce électronique en Afrique et 70e dans le monde.


La Tunisie a atteint un niveau appréciable dans le commerce électronique, dans la mesure où beaucoup de boutiques ont leur site sur Internet où les consommateurs potentiels peuvent choisir leurs produits et les commander en ligne en quelques minutes. C’est pour cela, d’ailleurs, que notre pays est classé au 70e rang sur 152 pays, selon l’indice mondial 2019 du commerce électronique (B2C) élaboré par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Cet indicateur mesure la capacité d’une économie à soutenir le commerce en ligne et sa volonté de s’y lancer.

Cependant, du chemin reste encore à faire pour atteindre un palier supérieur. D’où la nécessité pour tous les commerçants de mettre en place un site de commerce électronique afin d’élargir et diversifier leurs clients. Ils pourront aussi adhérer aux plateformes mondiales, comme «Alibaba» qui constitue l’un des plus grands sites internationaux de vente en ligne.

La Tunisie progresse dans le classement
Les données disponibles montrent que la Tunisie gagne neuf places dans le classement mondial de la Cnuced, relatif au commerce électronique, et passe de la 79e place en 2018 à la 70e au cours de cette année. Au niveau africain, notre pays est classé à la deuxième position, devancé par l’île Maurice (58e). Le Maroc et l’Algérie se retrouvent dans une mauvaise posture en occupant respectivement les 95e et 107e rangs.

La performance de la Tunisie au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) est le fruit des efforts importants déployés par toutes les parties prenantes, y compris l’administration publique et les entreprises privées qui ont adhéré au projet digital mis en place. En effet, notre pays a déjà préparé une stratégie en la matière sous le nom «Tunisie digitale».

Les Emirats arabes unis ont occupé, pour leur part, la 28e position, suivis de l’Iran (42e), le Qatar (47e), l’Arabie saoudite (48), le Koweït (55e), le Sultanat d’Oman (59e), le Royaume du Bahreïn (65e) et le Liban (68e). Ce n’est pas par hasard que la Tunisie se positionne dans le top dix des pays les plus préparés au commerce électronique dans la région, mais c’est grâce à une volonté politique qui a été suivie par plusieurs mesures prises et concrétisées.

Les Asiatiques montent au créneau
Au niveau mondial et pour la deuxième année consécutive, les Pays-Bas occupent le peloton de l’indice du commerce électronique grand public (B2C) de la Cnuced, suivis de la Suisse. Les seuls pays non européens figurant dans le Top 10 sont Singapour (3e) et l’Australie (10e). Le rapport en question montre clairement qu’il existe encore un profond fossé entre les pays en développement et les pays émergents sur les marchés du commerce électronique. Les 10 pays en développement avec les scores les plus élevés sont tous originaires d’Asie et classés dans la catégorie des économies à revenu élevé ou intermédiaire. Les pays les moins avancés occupent les 18e et 20e dernières positions.

Dans une demi-douzaine de pays européens, plus de 80% des internautes effectuent des achats en ligne. Mais cette proportion est inférieure à 10% dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire. L’achat en ligne offre, certes, plusieurs avantages, mais comporte aussi des risques, notamment ceux liés au vol des données de la carte bancaire. A préciser que pour établir ce classement, l’indice de la Cnuced s’appuie sur quatre principaux facteurs, à savoir le taux de personnes utilisant Internet, le taux de personnes disposant d’un compte, l’accès à des serveurs Internet sécurisés et la fiabilité des services postaux du pays.

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