Le président de la République à Kasserine : « Il est désormais temps de revoir le code électoral et la constitution »

Le président de la République, Kais Saied, a souligné mercredi à Kasserine que les mécanismes juridiques mis en place aujourd’hui ne suffisent pas pour changer la situation en Tunisie et il « est désormais temps de revoir le code électoral et la constitution ».

Il a estimé que la Tunisie est entrée dans une nouvelle étape de l’histoire, une étape différente par rapport aux étapes précédentes, ce qui nécessite de nouveaux mécanismes et une nouvelle pensée politique qui rompt avec cette situation, qui doit prendre fin jusqu’à ce que la volonté du peuple atteigne le niveau de décision.

Le chef de l’État a affirmé en présidant au siège du gouvernorat de Kasserine la cérémonie de clôture du 9e anniversaire de la « journée du martyr » qu’il restera fidèle aux martyrs et blessés de la révolution tunisienne, à ses promesses de réformes et qu’il déploiera toutes ses forces afin de répondre aux revendications légitimes de la région de Kasserine qui sont restées les mêmes après neuf ans de la révolution de la liberté et de la dignité.

Saied a indiqué d’autre part dans un discours prononcé lors d’une rencontre avec les familles des martyrs et des blessés de la révolution dans la région et un certain nombre de citoyens que beaucoup (de gens) créent des crises « car le discours sur la crise est l’un des outils de leur exercice du pouvoir pour maintenir le statu quo », mais il continuera à travailler avec la même détermination et volonté.

Le président de la République a affirmé d’autre part devant la presse qu’il travaille en silence pour accomplir beaucoup de choses et chercher des fonds pour la mise en œuvre de projets publics, notamment ceux dont les Tunisiens ont besoin.

Kais Saied s’est engagé aussi à travailler pour que la liste officielle des martyrs et des blessés de la révolution soit prête et remplisse les conditions sans que personne ne soit lésé, notant qu’il tenterait lors de sa prochaine visite dans le gouvernorat de Kasserine de proposer un projet prêt au niveau des études et du financement car il ne veut pas faire de promesses qui ne correspondent pas à la réalité.

Le président de la République avait entamé sa tournée dans la région en visitant la ville de Thala, où il a écouté les doléances et les demandes d’un certain nombre de ses habitants, en permettant notamment à la ville des martyrs de la révolution de bénéficier des fruits du développement et à ses jeunes d’avoir des moyens de subsistance stable qui préservent leur dignité ainsi que de bonnes infrastructures pour désenclaver la région.

Un commentaire

  1. karabaka youssef

    09/01/2020 à 09:40

    « Le président de la République,..il est désormais temps de revoir le code électoral et la constitution ».
    Il a estimé que la Tunisie est entrée dans une nouvelle étape de l’histoire … ce qui nécessite de nouveaux mécanismes et une nouvelle pensée politique … qui doit prendre fin jusqu’à ce que la volonté du peuple atteigne le niveau de décision.
    Le président de la République a affirmé d’autre part devant la presse qu’il travaille en silence pour accomplir beaucoup de choses et chercher des fonds pour la mise en œuvre de projets publics, notamment ceux dont les Tunisiens ont besoin » :

    • La révision du code électoral s’impose pour atteindre un gouvernement basé sur une majorité parlementaire et ainsi capable de gouverner.
    • Des mécanismes s’imposent pour empêcher la déviation de la majorité : il faut assurer que le processus démocratique ne sera pas freiné ou dévié : une opposition forte et indispensable.
    • La révision de la constitution est acceptable dans la limité qui permettra la réalisation des fins suscités dans la révision de la loi électorale.
    • La refonte de la constitution dans le sens espéré par le président de la république est déconseillée : la volonté du peuple peut atteindre le niveau de décision par l’instauration d’un vrais régime démocratique chapeauté par un état des lois et des institutions. C’est la forme universelle et la Tunisie ne vie pas dans une autre planète. Notre système est tenu d’être homogène avec son sphère.
    « Nettoyant » notre pays et le mettre sur les rails de la démocratie, l’intégrité et le modernisme semé dans nos racines et identité, le peuple trouvera, ainsi son compte.
    • Notre problème est un problème de culture, mentalité et de volonté saine et non pas un problème de textes, lois et mécanismes. Ne pas perdre du temps et se diriger directement vers le vrais PB. Réaliser, d’abord des choses concrètes pour ce peuple et tisser à long ou moyen terme un état des lois et institutions.
    * il est conseillé que le président de la république diffuse et rend public ses efforts et ne travaille pas dans le silence.

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