La cité administrative saturée
La «cité administrative» (Al-Hay Al-Idari) de la ville de l’Ariana étouffe. Située à deux pas du siège du gouvernorat, elle abrite, tenez-vous bien, le tribunal, le QG de l’arrondissement de la police, les directions régionales des ministères du Transport, des Domaines de l’Etat, de la Jeunesse et des Sports, de l’Education, de la Santé et de l’Equipement et de l’Habitat, ainsi que les arrondissements régionaux de la Steg, de la Sonede, de l’Arru, de Tunisie Télécom et de la Poste (excusez du peu). Le tout entouré d’immeubles à usage d’habitation. Le hic est que, lors de l’élaboration du projet de création de cette cité à la fin des années 90, on a malheureusement omis de tenir compte de plusieurs facteurs d’une extrême importance, dont notamment : La possible extension du site — ce dernier pouvant gagner du terrain, ce qui fut fait — et l’aménagement de suffisamment d’aires de stationnement, les deux parkings existants s’étant avérés aujourd’hui largement dépassés, parce que trop exigus pour pouvoir absorber le nombre impressionnant de véhicules affluant sur la cité. Au point que ces deux parkings affichent complet aux premières… heures de la matinée. Un automobiliste retardataire n’a donc plus qu’à rebrousser chemin pour éviter l’impardonnable… sentence d’un «changuel» constamment aux aguets, sur le qui-vive !
Vu l’impossibilité de la création d’aires de stationnement supplémentaires dans cette cité administrative, il est souhaitable de penser à la création d’un parking à étages pour pouvoir aboutir au décongestionnement d’une circulation insoutenable.
La Soukra : quid des dépotoirs à ciel ouvert ?
En dépit des gros efforts qu’elle ne cesse de déployer dans le domaine de la protection de l’environnement, la municipalité de La Soukra peine encore à contrecarrrer la poussée du phénomère (c’en est vraiment un) des terrains vierges abandonnés dont les ennemis de la nature en ont fait des dépotoirs à ciel ouvert! Le constat est frappant, notamment à Chotrana I et II, Sidi Salah et dans les cités de Mansourah et Ennassim relevant de l’arrondissement municipal de Borj Louzir. Qu’attend-on pour régulariser la situation foncière de ces terrains ?
Descentes
Pas de répit pour les brigades de contrôle économique et sanitaire qui continuent de sillonner les quatre coins du gouvernorat, faisant preuve d’une étonnante omniprésence nécessitée par la partie du chat et de la souris qui les oppose aux contrevenants de tout acabit. Si ces descentes sont à saluer, il est toutefois recommandé d’intensifier leur fréquence.
Renforts
L’appétit venant en mangeant, la société privée gérant le fonctionnement du «changuel» dans la ville de l’Ariana vient de renforcer son parc roulant par l’acquisition d’un quatrième engin flambant neuf. De quoi renflouer ses caisses dans une commune où les automobilistes en infraction sont, il est vrai, de plus en plus envahissants!
Mohsen ZRIBI