On croyait savoir que le syndicat de la Protection civile aurait porté plainte contre les producteurs du film «Rebelote» mais ce n’était pas le cas. Il semblerait que cette plainte n’était qu’une intention de la part du syndicat en question avant sa rencontre avec le producteur du film. Le motif ? Une toute petite séquence peu visible et que peu de spectateurs auraient constatée dans le film : deux anciens soûlards devenus salafistes après la révolution décident de mettre le feu dans un bar. En entrant, on leur offre à boire à l’occasion du dixième anniversaire du bar. Ils acceptent l’offre et décident de brûler le bar après avoir terminé leur boisson. Une séquence hilarante d’ailleurs mais pendant l’un de ces plans qui composent la séquence, on voit dans l’arrière-plan des agents de la Protection civile installés près du comptoir en train de consommer de la boisson alcoolique. Bien sûr le focus n’est pas sur eux et il fallait voir le film plus d’une fois pour le détecter. Le producteur du film, Baidis Essefi, nous a déclaré qu’il a contacté les services concernés de la Protection civile. «En effet, au début il y avait une intention de plainte et certains agents ont même manifesté leur colère, a–t-il déclaré , mais nous avons discuté avec des responsables et ils étaient très compréhensifs lorsqu’on leur a expliqué que les intentions du réalisateur n’étaient pas de nuire à l’image de ce corps mais de sous-entendre que ces services étaient déjà au courant que les salafistes allaient mettre le feu dans le bar et qu’ils ont précédé l’incendie avant qu’il n’éclate. Et d’ailleurs le spectateur sait qu’il est dans un spectacle de divertissement, il n’est pas dans le sérieux. Je dirai également qu’on n’avait pas de raisons de toucher à l’un des corps les plus appréciés par les Tunisiens». L’affaire semble déjà close selon le producteur et nous saluons vraiment ce corps de métier pour son sens du dialogue et pour sa compréhension du fait qu’il faut faire attention à cette dichotomie entre l’œuvre d’art et la réalité et qu’une fiction reste toujours une fiction.
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