(COVID-19) : Le virus continue à se propager à travers le monde

L’alerte mondiale est donnée depuis le 30 janvier dernier avec l’état d’urgence sanitaire décrété par l’Organisation mondiale de la Santé. Depuis lors, le nombre de cas déclarés et de décès ne cesse de grimper vertigineusement pour atteindre 3.650 morts.

L’épidémie due au coronavirus qui a commencé le 1er décembre 2019 avec un premier cas appelé patient zéro enregistré à Wuhan en Chine orientale frappe, désormais, tous les continents aux quatre coins de la planète. De l’Asie à l’Amérique du Sud, en passant par l’Europe et l’Afrique, le monde entier est ébranlé, n’épargnant quasiment aucun territoire puisque même le bout du monde avec l’Océanie est touché de plein fouet par le virus SARS-CoV-2, abréviation du coronavirus, syndrome respiratoire aigu sévère 2 à l’origine de la maladie au coronavirus 2019 (Covid-19). Actuellement, six pays ont décompté plus de mille cas de patients testés positifs au coronavirus. Il s’agit de la Chine, l’Italie, la Corée du Sud, l’Iran, la France et l’Allemagne. Le nombre de morts après trois mois et huit jours de contamination s’élève à 3.650 (au 8 mars 2020), d’après le dernier recensement de l’Organisation mondiale de la Santé. Pour l’heure, on décompte 109.670 cas de coronavirus dont 60.635 cas rétablis soit plus d’un patient sur deux même si de nombreuses voix affirment que 90% des patients finissent par se rétablir. L’Espagne, le Japon ou les Etats-Unis avec plus de cinq cents cas risquent de dépasser le millier de cas déclarés de patients atteints de coronavirus.

Avec des conséquences parfois pires que les guerres civiles ou les catastrophes naturelles

Il y a les maladies infectieuses qui se propagent à travers le monde entier avec le coronavirus ou il y a quelques temps, la grippe porcine avec le virus H1-N1. Ce sont des maladies respiratoires qui affectent la santé du patient atteint qui traduit un syndrome de respiration ou une pneumonie. Une contamination interhumaine d’origine animale est reconnue conjointement à ces deux virus. La grippe A qui avait ébranlé la planète entière, là aussi, a causé d’importantes pertes humaines en l’espace d’une année et quatre mois. Selon l’encyclopédie en ligne wikipédia, on estime entre 151.700 et 575.400 morts entre avril 2009 et août 2010. De mémoire d’homme, la Tunisie a été épargnée par ce fléau mortel durant une période prérévolutionnaire qui aurait sans doute pu masquer certaines vérités. Toutefois, aucun cas de grippe A H1-N1 n’a été officiellement déclaré.

 La Tunisie compte deux cas de patients atteints de coronavirus depuis dimanche 8 mars 2020, ce qui la place fort heureusement dans la liste des pays les moins touchés dans le monde par cette pandémie. Ce qui ne veut pas dire que la bataille contre le virus est gagnée sur notre territoire avec une surveillance de tous les instants de nos institutions sanitaires.

 

 

(Image par Gerd Altmann de Pixabay )

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