Accueil A la une Répercussions du Coronavirus sur l’économie tunisienne: Les désavantages d’une pandémie mondiale

Répercussions du Coronavirus sur l’économie tunisienne: Les désavantages d’une pandémie mondiale


Si au niveau mondial le Coronavirus a été à l’origine de baisse du prix du pétrole et de la perturbation de l’activité des bourses, au niveau national on a constaté une hausse des prix de certains produits comme l’ail même si le ministère du Commerce rassure la population de l’approvisionnement régulier des commerces en produits alimentaires et agricoles.

Le coronavirus a eu des impacts négatifs et positifs sur l’économie mondiale. Parmi les points forts de cette pandémie, on peut citer la chute du prix du pétrole à moins de 25 dollars le baril. C’est une occasion pour les pays pauvres et à revenu limité comme la Tunisie de s’approvisionner en ce produit à moindre frais.

Les bourses mondiales et particulièrement celle de Walt Street où se font les transactions les plus importantes des firmes internationales, ont connu, elles aussi, un Krach jamais connu depuis la crise immobilière qui a eu lieu quelques années plus tôt. Ainsi, plusieurs multinationales cotées en bourse ont vu leurs actions fléchir d’une façon spectaculaire.

Les détenteurs de capitaux ont peur que la pandémie de coronavirus se généralise dans le monde entier, ce qui aurait pour conséquence une contamination très large et un nombre de décès impressionnant.

Déjà, des cas de contamination nombreux sont annoncés dans certains pays comme la Chine – même si le nombre commence à chuter – en Iran, en Italie et même en France où la pandémie avance à pas sûrs.

En l’absence d’un vaccin, le virus touche de plus en plus de personnes à la faveur de la contagion dans les lieux publics comme les moyens de transport, les cafés, les places publiques… Des précautions ont été prises par les gouvernements des pays du monde, y compris la Tunisie, pour faire face à cette pandémie mais le risque zéro n’existe pas.

Le prix de l’ail s’envole

Tous les passages frontaliers font l’objet d’un contrôle serré pour éviter l’entrée des personnes, tunisiennes ou étrangères, porteuses du virus en question. Des équipements de mesure de la température du corps sont ainsi utilisés dans les aéroports et ports pour s’assurer que les personnes qui entrent en Tunisie ne sont pas infectées.

Les personnes suspectes sont mises en quarantaine en attendant les résultats des analyses effectuées. Les hôpitaux surtout ceux qui accueillent ces personnes sont en branle-bas. L’inquiétude ne cesse de s’emparer de toutes les personnes même celles qui sont saines.

Pour ce qui est de l’économie nationale, la situation est plus tôt stable si l’on exclu la flambée des prix de certains produits agricoles comme ceux de l’ail, qui est très utilisé dans la cuisine tunisienne.

En effet, le prix de ce produit a connu une envolée sans précédent vu la demande de plus en plus grande. L’ail rouge atteint jusqu’à 35 dinars le kg dans certains commerce, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde est particulièrement des couches moyennes.

A l’origine de cette augmentation des prix une forte demande enregistrée depuis l’annonce de la pandémie. En effet, dans les réseaux sociaux des rumeurs ont circulé au sujet de la lutte contre le coronavirus. Selon ces rumeurs, l’ail consommé régulièrement à jeun serait efficace contre ce virus et pourrait immuniser le corps humain.  Du coût, nombreux citoyens se sont rabattus sur ce produit, ce qui a fait doubler voire tripler son prix.

Un autre impact négatif de cette pandémie sur l’économie nationale : la ruée vers les produits alimentaires. Dans les grandes surfaces, les citoyens ont afflué en grand nombre pour acheter les différents produits alimentaires en vue de les stocker chez eux en prévision des jours difficiles attendus au cas où le virus se propage de façon significative dans tout le pays.

Ainsi, les étals de certaines grandes surfaces ont été vidés totalement. Pâtes alimentaires, couscous, boites de conserves, huiles, lait et autres sont achetés par les citoyens qui ont peur de voir ces produits disparaître du marché suite à l’avancée de la pandémie.

Pourtant, le ministère du Commerce rassure la population que tous les produits sont disponibles actuellement et pour le mois de Ramadan et rien ne sert d’acheter de grandes quantités de ces produits pour les stocker à la maison.

Les commerces et les grandes surfaces sont régulièrement approvisionnés en produits alimentaires et il n’est pas recommandé de s’inquiéter sur ce point dans la mesure où les unités de production des produits alimentaires continuent normalement leur activité.

C’est aussi le cas des produits agricoles qui sont disponibles à profusion grâce aux efforts des agriculteurs qui approvisionnent chaque jour le marché de gros en fruits, légumes, viandes blanches et rouges et produits de la pêche.

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Un commentaire

  1. Liberte

    11 mars 2020 à 19:43

    La Tunisie est frappée comme plusieurs autres pays par la pandémie du coronavirus, certes le tourisme va baisser et les rentrées de devises aussi, bref la solution et le remède est simple et à la portée de tout le monde et qui peut multiplier par dix le nombre des touristes en Tunisie. Israël à appliqueé ce, remède par un moyen simple et nous aussi on peut le faire, alors faisons le et créons plusieurs centaines de milliers d’emplois,

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