La ville de Tabarka se dotera bientôt d’un mégaprojet touristique capable de créer plus de 3.600 emplois directs et de booster le développement dans la région.

Plusieurs personnalités de la région de Tabarka se sont constituées en association en 2017 et ont lancé les premiers travaux pour la conception et la réalisation d’un grand projet d’investissement, qui tient compte des particularités de la région et qui s’appuie sur ses potentialités. Le projet conçu a reçu l’approbation de la région et un accueil positif des autorités centrales.

Lancé à l’initiative de l’association IDJ (Investissement et développement de Jendouba), qui est une association civile, le cœur du projet est constitué d’un port multiusages (port d’hivernage à destination de la grande plaisance, terminal de croisières, chantier de refit).

L’offre est complétée par une douzaine d’autres composantes (centre d’accueil, mall, zone résidentielle, espace culturel et sportif, zone industrielle et logistique, pôle santé, centre d’animation culturelle, musée archéologique, rue commerçante, train touristique, parc de jeux aquatiques, restaurants VIP, etc.) afin d’obtenir un projet intégré et d’augmenter ses chances de succès et ses niveaux de rentabilité.

«En renforçant l’animation touristique et urbaine, le projet ambitionne ainsi d’accueillir plusieurs populations cibles à l’instar des membres d’équipage et leurs familles, des croisiéristes (classe dite contemporaine), des touristes algériens aisés, des patients européens, des curistes séniors…», indique Faouzi Drissi, président de l’association, dans une déclaration accordée à La Presse.

Positionner Tabarka comme port d’hivernage et de refit

Notre interlocuteur ajoute que la ville de Tabarka dispose de tous les atouts nécessaires pour être un terminal éco-touristique de croisières à l’instar de sa position géographique, sa valeur historique et environnementale, l’accès aérien grâce à l’aéroport international de Tabarka, les possibilités de développer une offre (circuits, activités complémentaires, attractions) qui répond aux attentes des croisiéristes et qui est capable de créer la différence… «Faiblement industrialisée, la région de Tabarka a gardé une nature intacte, riche et diversifiée… Avec ce projet d’investissement centré autour du tourisme diversifié, notre objectif est donc de concevoir un projet viable, concerté et porté par la région, disposant du soutien des habitants, de la société civile locale et des autorités régionales et locales, avant de le proposer à l’investissement», souligne-t-il.Drissi indique qu’une société de développement du projet a été constituée fin 2018 avec un capital initial de 5,3 millions de dinars.

Qu’en est-il des éléments financiers ?

Regroupant 45 investisseurs, dont des professionnels du tourisme, son objectif est de boucler le montage financier, d’acquérir le foncier, de mener les études techniques et de lancer la réalisation du projet qui s’étale sur une période de 6 ans. «Le montant d’investissement global du projet est de 300 millions d’euros, dont près d’un tiers de la somme sera injectée dans le port. Il s’agit, entre autre, d’un mégaprojet qui permet la création de plus de 3.600 emplois directs et la conversion de la région dans le tourisme diversifié (plaisance, éco-tourisme, balnéaire, santé, congrès…)», affirme-t-il.

Quant au stade d’avancement du projet, Drissi précise que l’étude préliminaire et d’opportunité a été achevée, alors que les montages financier et foncier sont encore en cours. Pour transformer ce rêve en réalité, il est indispensable d’impliquer la société civile et de renforcer le soutien des autorités locales pour créer les conditions et bases de la ville de demain, une ville touristique et écologique… Costa Coralis aura des impacts économiques sociaux indirects et induits (sous-traitances, attractivité touristique, valeurs foncières et immobilières, etc.) et un effet d’entraînement économique et social sur l’ensemble de la région. D’où la nécessité de travailler main dans la main pour la réalisation de ce projet révolutionnaire pour la région qui devrait presque totalement transformer la ville et tout le gouvernorat de Jendouba

Un commentaire

  1. Roberto Sanvido

    03/05/2019 à 09:31

    Buon Giorno e complimenti,
    io ho uffici a Tunisi e mi farebbe piacere incontrare Meriem Khdimallah per
    uno scambio di opinioni e poi incontrare qualcuno dei promotori in modo che forse posso diventare il
    no 46, cordialmente Roberto Sanvido

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