Accueil A la une Décès du syndicaliste et ancien ministre Ahmed Ben Salah : Un fervent défenseur des droits des ouvriers

Décès du syndicaliste et ancien ministre Ahmed Ben Salah : Un fervent défenseur des droits des ouvriers

Feu Ahmed Ben Salah était un militant politique de longue date. Il fut plusieurs fois ministre sous Bourguiba.

Ahmed Ben Salah, syndicaliste, homme politique et ancien ministre s’est éteint, hier, à l’âge de 94 ans, a annoncé l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) sur sa page «Facebook».

Le défunt a été admis, le 11 septembre, à l’hôpital militaire de Tunis, suite à un malaise. Le Chef du gouvernement Hichem Méchichi, le président du Parlement Rached Ghannouchi et le patron de la centrale syndicale Noureddine Taboubi s’étaient rendus à son chevet.

Dans un faire-part, le bureau exécutif de l’Ugtt a déploré la mort d’un fervent défenseur des droits des ouvriers qui a occupé le poste de secrétaire général de l’organisation (1954-1956) et contribué de manière significative à l’indépendance de la Tunisie.

Né le 13 janvier 1926 à Moknine, gouvernorat de Monastir, feu Ahmed Ben Salah est un militant politique de longue date, il était plusieurs fois ministre sous l’ère Bourguiba.

Ce dernier l’a choisi pour mettre en œuvre une politique économique fondée sur la planification en lui confiant le portefeuille des Finances en 1961. Le premier portefeuille ministériel lui a été attribué en 1957 (Ministère de la Santé). En 1968, il a été désigné à la tête du ministère de l’Education.

Le nom de Ben Salah est associé à l’expérience des coopératives, une politique qu’il a lui-même incarnée et qui s’est soldée par un échec, lui ayant valu son éviction du gouvernement et son incarcération.

En 1970, il a été poursuivi en justice pour «haute trahison» et condamné à 10 ans de prison ferme. En 1973, il s’est évadé de sa prison pour se diriger vers l’Algérie puis vers l’Europe où il a fondé le Mouvement de l’unité populaire (MUP) à référence nationaliste.

En 1988, il a regagné la Tunisie à la faveur d’une grâce présidentielle accordée par le président Ben Ali.

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