Point de vue : La dictature des règlements !

Point de vue

L’affaire FTF – CSChebba ou plus précisément l’affaire Wadï El Jary-Taoufik Mekacher est une affaire si complexe et personnalisée. Ce n’est pas seulement une question de règlements appliqués à la lettre, mais, en bonne partie, une affaire personnelle. La preuve, la FTF a tout fait pour sauver d’autres clubs, tels que le CA, le CAB, la JSK, le CSS et bien d’autres qui ont enfreint les règlements avant que le bureau fédéral ne leur trouve une solution.

El Jary a-t-il trop poussé le bouchon ? Il semble que oui. Le non-paiement du CSChebba des amendes infligées par le bureau fédéral (suite à des posts sur facebook jugés diffamatoires) justifie le gel des activités du club, selon une lecture mécanique et sèche des textes. Mais si on veut être plus rationnel et exercer une bonne lecture des textes (c’est ça le savoir-politique en sport qui n’a rien à voir avec l’ingérence de la politique), on pouvait éviter facilement ce marasme. Ce qu’on a fait, c’est un exercice despotique des règlements, et un cas de trop dans notre football. La dégénérescence de la situation à la ville de Chebba est un résultat logique de cette controversée décision où aucune circonstance atténuante n’a été prise en compte.

Pour résoudre ce cas, il faudra un montage de textes et beaucoup de subtilité pour contourner cette décision, alors qu’au départ, on aurait pu éviter tout cela en échelonnant le montant et accepter l’affiliation du CSChebba. Maintenant, l’affaire a pris une tournure politique et régionale après un si long feuilleton de tensions entre El Jary et Mekacher. Où va-t-on dans cette dangereuse affaire, surtout que tout le monde campe sur sa position? Ça n’a pas l’air de se régler dans les prochains jours. Mais on retient deux faits en marge de cette affaire. El Jary continue de tout faire pour remonter le public sportif contre lui, et Mekacher n’a pas bien géré ce dossier avec des déclarations lourdes et exagérées qui lui ont coûté cher. Et même s’il y a une solution, le CSChebba et le bureau fédéral ne vont pas se lâcher. Le pire est à craindre.

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