Accueil Actualités UGTT – Bouali mbarki conduit à sa dernière demeure: Les grands hommes ne meurent jamais

UGTT – Bouali mbarki conduit à sa dernière demeure: Les grands hommes ne meurent jamais


• Hier, les Tunisiens épris de liberté et de démocratie ont été nombreux à accompagner Bouali Mbarki à sa dernière demeure au cimetière du Jellaz, à Tunis
• Mbarki a rejoint l’au-delà en laissant le souvenir d’un grand militant pour les causes de liberté et de démocratie


Bouali Mbarki, l’ami des journalistes, le syndicaliste des solutions consensuelles, le membre du bureau exécutif de l’Ugtt le plus proche de la base syndicale, le responsable qui écoutait tout le monde, les mécontents de la place Mohamed-Ali, en premier lieu, a tiré sa révérence dans la discrétion totale, sans dire au revoir à ses nombreux amis et sans aussi que ces rares «ennemis» n’aient eu l’occasion de découvrir que son absence a trop duré.

On attendait son retour à la scène syndicale avec impatience, d’autant que son absence s’est révélée très pesante puisque parmi les syndicalistes, les politiciens et les professionnels des médias, on sentait qu’il y avait un grand manque, trop grand même, pour qu’un de ses collègues au sein du bureau exécutif puisse le combler.

Bouali Mbarki, la voix de la pondération, l’homme des solutions consensuelles dans les pires moments où le pays menaçait de basculer dans l’inconnu, le syndicaliste qui a joué un rôle fondamental lors des dures concertations du Dialogue national, tout au long de l’année 2013, en tant que coordinateur général entre le quatuor du Dialogue national et l’ensemble des partis participant au dialogue, est parti rejoindre les hommes valeureux  qui ont sacrifié leur vie pour que la Tunisie accède à la liberté et pour que les Tunisiens vivent dans la dignité et la fierté d’être des citoyens qui bâtissent une Tunisie moderne, libre et démocratique.

Et ceux qui connaissent Bouali Mbarki savent qu’il ne s’est pas investi militant pour la démocratie et la liberté à l’occasion de l’avènement de la révolution du 17 décembre-14 janvier. Ils sont plutôt au fait de son long combat en tant que nationaliste arabe attaché à la défense des causes arabes, dont en premier lieu la cause palestinienne, et de son adhésion à l’action syndicale depuis plus de trois décennies, c’est-à-dire depuis la fin des années 80 du siècle précédent, au Groupe chimique où il a entamé sa carrière professionnelle après avoir achevé ses études supérieures à l’université de Sfax.

Et c’est à l’occasion du 22e Congrès de Tabarka tenu en décembre 2011 qu’il a été élu, pour la première fois, en tant que membre du bureau exécutif de l’Ugtt, premier mandat qu’il verra renouvelé par les syndicalistes lors du 23e congrès tenu en 2017.

Hier, les syndicalistes, les militants des droits de l’Homme et de la démocratie et l’ensemble de la famille progressiste et moderniste ont accompagné à sa dernière demeure un ami, un frère, un enfant valeureux de la Tunisie, en ayant la conviction que les idéaux que le défunt a semés durant sa vie parmi la grande famille syndicaliste et progressiste demeureront à jamais vivants et que les jeunes qu’il a formés durant sa longue carrière sauront perpétuer les valeurs de liberté, de tolérance et de compréhension qu’il leur a inculquées en signe de reconnaissance et de fidélité à sa mémoire.

Ont dit généralement : les hommes ne meurent que quand on les oublie. Bouali Mbarki ne mourra jamais, tout simplement parce que les Tunisiens libres le garderont toujours dans leur mémoire.

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