Accueil Sport Ligue 1 — L’EST creuse l’écart: Les dés sont presque jetés…

Ligue 1 — L’EST creuse l’écart: Les dés sont presque jetés…

Au rythme où vont les choses, la course au titre est pratiquement achevée. Le métier des «Sang et Or» et la richesse de leur effectif les placent de loin en haut de l’affiche.


La stabilité technique y est pour quelque chose. Même s’il ne convainc pas tout le temps et même si ses choix sont parfois contestables, Mouïne Chaâbani est maintenu à la tête de l’équipe. Pour sa troisième saison comme entraîneur de l’EST, Chaâbani avance à pas sûrs vers la consécration à l’échelle nationale. Car, au rythme où vont les choses, la course au titre est pratiquement achevée. C’est l’enseignement majeur des matches en retard disputés avant-hier. Au moment où l’EST gagne, ses concurrents directs trébuchent, le dauphin étoilé en particulier, qui a concédé une lourde défaite à Monastir (3-1). Une défaite inattendue au moment où c’est l’Union Sportive Monastirienne qui connaît une mauvaise passe et non pas le contraire.

Quant au CSS, ses dirigeants ont commis l’erreur de changer d’entraîneur au mauvais timing. Les responsables sfaxiens sont habités par l’idée qu’un technicien étranger est la meilleure solution pour eux. Or, Murcia n’avait réussi qu’à faire des matches nuls, en laissant énormément de points. Les Clubistes sfaxiens n’ont pas choisi ni le bon timing ni le bon profil d’ailleurs. Sauf que le bureau directeur de Moncef  Khemakhem n’a pas tenu compte de tous ces paramètres. Alors que l’équipe marchait bien sur le double front national et africain (avec quelques accidents ordinaires), les dirigeants n’ont pas trouvé mieux que de remplacer Anis Boujelbane, qui faisait du bon travail, du reste, par l’Espagnol José Murcia. Ce n’est pas que ce dernier est mauvais entraîneur. C’est que l’irrégularité des résultats s’explique par une mauvaise adaptation.

Question de coaching…

A l’Etoile, c’est une autre paire de manches. Lassaâd Dridi a entamé de la plus belle des manières son mandat d’entraîneur, alignant 7 victoires d’affilée entre championnat national et Coupe de la CAF. Aidé par son ex-coéquipier au Stade Tunisien, désormais son adjoint, Ikbal Rouatbi, Dridi n’avait pas besoin de beaucoup de temps pour prendre ses marques. Et si le coaching a réussi les premières semaines, il ne l’est plus depuis un certain temps. Car, même s’il est vrai que l’infirmerie ne désemplit pas, l’Etoile du Sahel n’est pas un cas isolé. Lassaâd Dridi est tout simplement à court d’idées. Le coaching, qui a fait sa force durant les premières semaines, lui fait défaut depuis un certain temps. Il y a des matches qu’on ne perd pas.

Une autre dimension !

On a tendance à le répéter ces dernières années : il y a l’Espérance et il y a les autres. Avant-hier, le leader a tout simplement imposé sa loi. Cela sautait aux yeux à la minute qui a suivi le penalty transformé par Kouni Khalfa et qui a permis à l’US Tataouine de réduire le score. La réaction a été immédiate : un but à la régulière, signé Hamdou El Houni, suite à une belle action collective qui reflète la force des arguments offensifs du leader.

Bref, les arguments offensifs du leader sont nettement plus clairs que ses concurrents directs, et ce, grâce à la richesse de son effectif et la stabilité technique. Mouïne Chaâbani amène  l’EST à préserver son titre de champion de Tunisie pour la cinquième année d’affilée. Il suffit de continuer à rouler tranquille. La force y est ! A condition d’éviter de faire de mauvais choix et continuer à bien gérer l’effectif, comme c’était le cas avant-hier.

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