3e édition du prix de la Fondation Rambourg : Lever de rideau

Une soirée de remise de prix a eu lieu récompensant trois artistes contemporains  tunisiens qui percent à l’échelle nationale et internationale. Le jury de cette 3e édition s’est concerté longuement autour des trois lauréats désignés parmi les 12 artistes retenus.

Pour sa troisième édition, le Prix de la Fondation Rambourg a récompensé Aïcha Snoussi, lauréate du premier prix pour son œuvre « Underwater », Mouna Karray, lauréate du deuxième prix pour les « Patrons de Ferdousse » et Othman Selmi, mention spéciale du jury pour son « Périples à travers les bars méditerranéens ».

Le premier prix est une dotation de 50.000 DT, le deuxième prix une dotation de 20.000 DT et le prix de la mention spéciale de 10.000 DT.

Pour cette édition, la Fondation Rambourg a décidé de concentrer son périmètre au champ de l’art contemporain. Le prix vise désormais à consacrer des parcours d’artistes et d’agir pour eux comme un accélérateur, qu’ils soient Tunisiens ou étrangers liés à notre pays par leur lieu de résidence ou par le contenu de leur travail.

Sous la présidence de Elisabeth Krief, le jury composé d’historiens de l’art, de galeristes, de commissaires, de critiques, de collectionneurs et de directeurs d’institutions tunisiens et étrangers a reçu, analysé et choisi parmi une sélection de 70 candidatures. Le concours était de haut niveau, révélant le très grand potentiel de créativité de la scène tunisienne.

Créé en 2015 pour récompenser les créateurs tunisiens et les accompagner dans la production d’un projet innovant dans les arts et la culture, ce prix, décerné par la Fondation Rambourg, compte parmi l’un des seuls prix indépendants en Tunisie. Avec plus de 400 candidats et 14 lauréats à ce jour, le prix œuvre à la reconnaissance tunisienne et internationale des artistes et des créateurs.

Parmi les 12 artistes en lice, il y avait Ali Tnani, Farah Khelil, Amel Bennys, Fériel Doulain-Zouary, Héla Ammar, Hela Lamine, Sabine Massenet, Rafram Chaddad et Yesmine ben Khelil.

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