Il a fallu sept arrêts, une énorme quantité de fumigènes et de projectiles lancés pour que l’arbitre du match, ultra-passif, applique les règlements !
On se demande encore et avec insistance : Ameur Chouchène, arbitre du match COT-CSS, était-il dans un état normal? La question peut vous paraître déplacée, voire insensée, mais cet arbitre nous a «tués» avec sa passivité qui frôle la faiblesse et son hésitation. On a tous vu comment le public cotiste, logé sur les toits des maisons de côté, a transformé le stade Ali-Belhouane en un terrain de guerre avec des jets incessants de fumigènes qui ont touché plus de 7 fois les joueurs du CSS. La présence des forces de l’ordre et même du gouverneur de Tunis n’a rien apporté (quel gâchis!). Le feu était partout avec des lancers dangereux et ciblés (c’était adressé à l’adversaire et non tirés aléatoirement). Une, deux, trois et il a fallu le 8e arrêt pour que notre ami Ameur Chouchène applique les règlements et siffle la fin. Qu’est-ce qu’il attendait au juste pour se protéger et protéger les joueurs sous sa responsabilité ? Fallait-il qu’un de ces projectiles enflammés et très dangereux touche les yeux ou mette en danger la vie d’un des joueurs ou n’importe quelle personne pour siffler la fin ? Ce match COT-CSS était «ridicule» avec des arrêts toutes les 10’ et des forces de l’ordre qui ne voulaient pas sévir et sécuriser le stade. Et Ameur Chouchène faisait la sourde oreille en toute indifférence, comme si de rien n’était.
Et pourtant, il avait les textes et l’autorité pour arrêter le match dès la 5e minute, car la situation était ingérable. On s’estime heureux qu’aucun drame n’ait eu lieu avant-hier à Mellassine.
La mauvaise attitude de l’arbitre du match confirme que nos arbitres manquent de personnalité et d’autorité pour protéger un match et pour appliquer des textes clairs. Le plus drôle (triste!), c’est ce que la présidente du COT a déclaré après la rencontre en arguant que ce n’était pas juste de faire arrêter le match et que rien ne s’est passé ! Cela ne mérite même pas d’être commenté tellement ça verse dans l’irrationnel et le fanatisme à outrance. Ce COT-CSS est à oublier. Une chose est sûre, Ameur Chouchène était «obéissant» à sa hiérarchie. Il a arrêté le match quand on lui a fait savoir que tout était fini !