Accueil Sport EST | Une élimination attendue au Caire : Scénario catastrophique, mais prévisible…

EST | Une élimination attendue au Caire : Scénario catastrophique, mais prévisible…

En pleine surface de réparation, il fallait faire attention au moindre contact. Car on s’attendait à ce que la sanction allait être sévère. Tout le monde semblait être au courant… sauf Ilyès Chetti… 

En Afrique, il ne faut pas être dupe. La désignation des arbitres « maison » est une pratique à laquelle on est habitué depuis belle lurette. Avec l’avènement de la VAR, les manœuvres n’ont plus lieu sur le terrain, mais derrière les caméras qui scrutent le moindre geste des joueurs pour annoncer la sanction.

Avec la désignation du Camerounais Alioum Néant et, surtout, du Marocain Redouane Jiyed à la tête de l’équipe de la VAR, les joueurs de l’Espérance devaient redoubler de prudence, les défenseurs en particulier, chose qu’a omise Ilyès Chetti quand il est allé au contact direct en pleine surface de réparation avec Taher Mohamed . Un duel physique engagé à l’issue duquel Chetti a fait tomber Taher. Mais le problème ne réside pas là car le penalty, aussi sévère soit-il, reste régulier dans la mesure où dans le duel engagé entre les deux joueurs, Chetti est monté plus haut que Taher avant de le faire tomber et tomber à son tour. Mais la chose à laquelle l’arrière gauche « sang et or » n’a pas fait attention, c’est le mouvement de sa main qui a permis à Alioum Néant et Redouane Jiyed de prétendre qu’il a empêché volontairement Taher Mohamed de continuer son action vers les buts de Moez Ben Chérifia.   

L’occasion offerte par l’arrière gauche « sang et or » était si belle qu’il ne pouvait pas la refuser. L’opportunité s’est présentée à lui pour expulser un joueur de l’EST et il l’a fait. A partir de ce moment, Al Ahly était sur une voie libre.

Même schéma, mêmes erreurs…

Dans cette défaite ô combien douloureuse pour les supporters espérantistes, mais attendue du reste, il ne faut pas en vouloir seulement à Ilyès Chetti qui a manqué de tact au moment du contact avec Taher Mohamed. Dans cette élimination amère, mais prévisible, la grande part de responsabilité est imputée à Mouïne Chaâbani et à son staff. Tout le monde a constaté, aussi bien lors de la manche aller à Tunis que lors du match retour au Caire, les carences physiques des joueurs de l’EST. Des joueurs qui avaient du mal à suivre le mouvement de leurs adversaires et qui terminaient le match pratiquement à la marche.

Par ailleurs, les joueurs de l’EST ont été souvent pris de vitesse par leurs adversaires cairotes ; et ce n’est pas seulement à cause de l’éloignement des trois lignes (choix tactique erroné de Mouïne Chaâbani),  mais aussi au vu de la préparation physique peu adéquate à ce genre de matches chocs de fin de la saison. Le préparateur physique Sabri Bouazizi est pointé du doigt dans son domaine de prédilection. Il n’y avait malheureusement pas photo !

Bévues défensives

Après le penalty transformé par Ali Maâloul, on a assisté à un relâchement total de la part des joueurs de l’EST. Des joueurs qui ont produit un schéma presque à l’identique à celui de l’aller à Tunis. Ils ont développé un volume de jeu important, dominé les débats au début de la rencontre avant de fléchir une fois que l’adversaire a ouvert  le score suite à une erreur défensive.

Au Caire, comme à Tunis une semaine auparavant, l’axe central et avant lui le premier rideau défensif conduit par Fousseny Coulibaly ont été pris de court. Les attaquants ahlaouis ,une fois balle au pied , étaient en mesure d’accélérer à leur guise et d’ouvrir des brèches au sein de la défense espérantiste. Les axiaux n’ont pas eu le temps de réagir… les jambes n’ont pas suivi…

Mais il n’y a pas que Khalil Chammam et Abdelkader Bedrane qui ont failli à leur mission. Hamdi Nagguez aussi, sans oublier la bourde monumentale d’Ilyès Chetti qui aurait dû coller sa main au corps pour éviter les mauvaises interprétations arbitrales.

Bref, la défense a failli à sa mission. L’attaque, aussi. Mouïne Chaâbani a aligné les mêmes, toujours avec les mêmes idées et en ignorant toujours les mêmes, Abderrahmane Meziane en particulier. Après, il ne faut pas revenir à Tunis se lamenter sur son sort.

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