Après une saison estivale 2020 blanche et des pertes énormes pour un secteur stratégique, l’heure est aujourd’hui aux tentatives de reprise de l’activité touristique en Tunisie. En effet, de nombreux établissements hôteliers ont annoncé leur réouverture après des mois de fermeture à cause de la pandémie du Covid-19.
En attendant, place aux préparatifs, que ce soit du côté du ministère, des commissariats régionaux du tourisme et des agences de voyages qui évoluent depuis l’avènement de la crise dans des conditions difficiles. Du côté des festivaliers, il est en revanche loin d’être aisé d’arrêter des programmes pour les vacances d’été, d’abord en raison de la dégradation du pouvoir d’achat et de la hausse des tarifs proposés, que ce soit au niveau des hôtels et des établissements touristiques ou bien chez les agences de voyages.
En attendant, place aux préparatifs, que ce soit du côté du ministère, des commissariats régionaux du tourisme et des agences de voyages qui évoluent depuis l’avènement de la crise dans des conditions difficiles. Du côté des festivaliers, il est en revanche loin d’être aisé d’arrêter des programmes pour les vacances d’été, d’abord en raison de la dégradation du pouvoir d’achat et de la hausse des tarifs proposés, que ce soit au niveau des hôtels et des établissements touristiques ou bien chez les agences de voyages.
Un message, on ne peut plus clair en ce début de la saison estivale qui risque d’être compromise, même à moindre degré que la précédente. Aux dires de Dorra Milad, présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, 80% des hôteliers ont déclaré avoir perdu 50% de leur chiffre d’affaires en 2020 selon une étude réalisée par l’Iace. D’un autre côté, la présidente de la FTH a mis l’accent sur la nécessité de redynamiser l’attractivité du secteur touristique en Tunisie tout en arrêtant de se limiter à une activité saisonnière.
Actions de relance
Les professionnels, eux, suggèrent la mise en place d’un nouveau plan d’aménagement moderne et ambitieux spécifique à chaque région, visant l’amélioration de la situation écologique et environnementale, notamment dans les zones touris- tiques. A ceci s’ajoute l’élaboration d’une stratégie dans l’objectif d’assurer l’attractivité de l’emploi dans le secteur du tourisme et de l’artisanat. Cette stratégie doit être soit basée en partie sur l’amélioration de la culture du travail et des services chez les employés du secteur.
Par ailleurs, la diversification du produit touristique demeure un objectif primordial pour résoudre le problème saisonnier du tourisme à travers l’adaptation aux nouvelles tendances, sachant que le goût et le comportement du client durant la période post-covid ont changé optant plutôt pour des services plus écologiques.
Ils proposent également la création d’une nouvelle catégorie d’activités pour les hôtels (activités complémentaires hors saison estivale), l’amélioration de la qualité des services non seulement au sein des hôtels mais également au niveau de toutes les industries liées au tourisme, la promotion du tourisme intérieur, la libéralisation du potentiel du privé et limitation du rôle de l’Etat comme facilitateur et accompagnateur des leaders locaux du secteur.
Mieux encore, les professionnels insistent sur l’amélioration de la capa- cité financière des établissements, et ce, à travers la création d’un fonds spécial pour le tourisme en parte- nariat avec les banques et la CDC, d’une commission parlementaire dédiée au tourisme et d’un Conseil du tourisme engageant toutes les parties prenantes.