Malgré d’importants acquis, d’autres défis attendent le conseil municipal. Les relèvera-t-il ?
Trois mois après son intronisation comme étant le grand vainqueur des dernières élections, il est permis de dire que le conseil municipal de la Ville de Hammamet peut s’enorgueillir d’avoir réalisé un bilan très positif, voire flatteur. Et c’est vrai, si l’on tient compte de deux facteurs récurrents et paralysants, à savoir les récentes inondations et l’invasion du covid-19 qui ont, à eux seuls, lourdement pénalisé la mairie, particulièrement au niveau de l’avancement des projets ( infrastructure, voirie..) et de la trésorerie (chute vertigineuse des recettes assurées par les taxes municipales émanant des établissements commerciaux, industriels et hôteliers).
Or, en dépit des dégâts considérables occasionnés par ces deux catastrophes de triste mémoire, le bilan de trois ans de mandat dégage tout de même une courbe ascendante en matière de réalisations, avec, à la clé, d’importants acquis, dont notamment 1,7MD pour la consolidation du parc roulant dépendant des services de la propreté, 2MD pour l’aménagement de deux cités populaires au profit de huit mille habitants, l’installation de 1.537 nouveaux postes d’éclairage public, l’asphaltage de vingt kilomètres de chaussées, l’augmentation de 45% du volume des subventions annuelles allouées aux associations sportives, culturelles et sociales, ainsi que l’adoption de trois plans d’investissement d’un coût global de 21 MD ( dont 11,5 MD pour la seule année en cours.) Cela, outre la relance de plusieurs projets en veilleuse depuis 2010, et l’achèvement de l’élaboration du fameux plan d’aménagement urbain de la commune dont tous les Hammametois rêvaient tout au long des… 18 dernières années !
Aller de l’avant
Ce qui est plus remarquable, c’est que le conseil municipal conduit par le dynamique Moez Mrad ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. En effet, tout en comptant booster ses recettes qui ont dépassé , pour la première fois, le seuil de 15 MD, il est question de la réalisation d’autres projets non moins audacieux et prometteurs, dont la construction d’un stade de football à Bir Bouragba et de deux nouveaux sièges pour la recette municipale et l’arrondissement municipal.
Maintenant, si tous ces efforts gigantesques méritent franchement d’être salués pour avoir fait plaisir aux habitants, il n’en demeure pas moins vrai que la mairie a encore du pain sur la planche, surtout dans le domaine de la propreté et dans les zones de l’ancienne médina, de Harboun, Beni Wael, Sidi Hammed et le tronçon Bir Bouragba-Safsaf.
Lotfi Sl
30 novembre 2021 à 17:03
A vous lire en dirait que Hammamet est devenue un paradis sur terre. Vous devez sans doute vivre dans les quartiers huppés de la ville. Car sur les collines tout va TRES MAL depuis la nomination du maire actuel M. MOEZ MRAD. Des voyous initiés par la politique scandaleuse d’impunité du maire en question, ont pris l’habitude d’exproprier les terrains des pauvres particuliers à la vue et la connaissance de toute l’autorité de Hammamet. A ces pauvres propriétaires ils ne leur restent que les yeux pour pleurer.
Venez visiter par exemple le cité Ennadhour (Houmet Zuita) et vous allez voir de vos propres yeux que des dizaines de constructions de taudis en zone inondables (dans une rivière de 20 à 40m) sur un terrain de 18.171m² qui appartenait à un certain SL vivant en France.
Je vous confirme et signe que Hammamet n’a JAMAIS connu pire maire que M. MOEZ MRAD, malgré sa courtoisie apparente !