
Dans un contexte compliqué, les associations humanitaires se font de moins en moins actives dans la ville du Sud, Zarzis. Pourtant, certains acteurs associatifs, déterminés, tiennent bon. Gamra Triki et Abir Boussif font partie de cette catégorie. Militantes résidentes à Paris, elles viennent de créer une association dont le siège est à Zarzis.
Dénommée «Secours populaire», cette structure fraîchement lancée vient en aide à des familles nécessiteuses pour affronter l’épidémie, les frais de la prochaine rentrée scolaire et même dans leur vie quotidienne.
Les activités de secours populaires sont financées par de généreux donateurs français et tunisiens, dont des juifs tunisiens. Discrets, ils préfèrent rester anonymes.
Les dons en nature comme les denrées alimentaires, matériel de protection sanitaire, vêtements et fournitures scolaires sont stockés soigneusement dans un dépôt. Leur livraison à qui de droit est confiée à des bénévoles locaux.
Apparemment satisfaite par les missions accomplies jusqu’à présent par cette association pourtant toute jeune, Madame Triki nous confie son désir d’aller de l’avant, soutenue en cela par l’engagement immuable des bienfaiteurs européens et tunisiens.
Cette initiative compte donc s’agrandir et élargir ses champs d’activité. En commençant par former des jeunes femmes aux métiers de l’artisanat. Bonne initiative !