Accueil Société Couffin de la ménagère : Réviser les prix des fruits et légumes

Couffin de la ménagère : Réviser les prix des fruits et légumes

De nouveaux efforts sont à déployer par les autorités de tutelle pour réduire les prix des denrées de base, comme la tomate ou le poivron.

La décision d’homologuer le prix de la pomme de terre et ceux de certaines volailles, comme l’escalope de dinde, a été saluée par la population. Ainsi une annonce du ministère du Commerce a été faite qui fixe le prix de gros et de détail de ces produits alimentaires. La pomme de terre est à 1,200 D/kilo et l’escalope de dinde passe sous la barre des 14D/kilo pour se fixer à 13,950 D. A Tunis, un tour dans un marché municipal ou dans un supermarché au rayon fruits et légumes permet de se rendre compte des prix pratiqués par les marchands. Le piment fort est écoulé à 2,350 D/kilo, la pomme de terre 1,250D/kilo, le bouquet de feuilles de menthe ou de persil à 600 millimes, l’oignon blanc est vendu à 600 millimes le kilogramme. Il est à signaler que le prix de la pomme de terre entrevu jeudi 2 septembre 2021 au lendemain de la décision présidentielle, qui dépasse de cinquante millimes le prix homologué s’explique « par la forte pression sur la demande » croit-on savoir.

Prix forts et pas très doux

Pour avoir plus de détails, l’application Codeonline rattachée au ministère du Commerce permet d‘avoir une idée quotidiennement des prix pratiqués pour cinq variétés de produits qui sont les fruits, les légumes, les volailles, les poissons et les viandes. C’est là qu’on se rend compte que rien n’est au beau fixe et que les prix font grincer des dents. Le prix de la pomme de terre s’affiche encore à 1,380 D/kilo, la tomate à 1,560 D/kilo, la carotte à 1,690 D/kilo et le poivron à près de deux dinars le kilo, ce qui n’est guère satisfaisant. Du côté des fruits, il n’y a rien d’exaltant depuis belle lurette, de l’avis même des consommateurs qui estiment qu’ils ont perdu de leur saveur et du goût d’antan sans même parler du prix. Les pêches plates et rondes s’écoulent à trois dinars le kilo, ce qui revient cher pour le pauvre consommateur ou père de famille qui perd goût à la chose au fil des ans.

La pomme, la poire, les raisins et la banane dépassent la barre des trois dinars le kilo. Un gros melon entier ou une demi-pastèque se vend à quatre dinars. Où y aurait-il une bonne affaire à saisir ?

 Petite éclaircie dans la grisaille, le retour à l’équilibre du prix du kilogramme d’escalope de dinde à 13,450 D suite aux dernières décisions qui ont aussi concerné le prix du poulet PAC commercialisé  à 6,900 D/kilo. Les quatre œufs, appelés « hara » en dialecte tunisien se vendent à 900 millimes après avoir dépassé la barre du dinar symbolique, il y a quelques années. Toujours sur cette application, on découvre que le prix moyen de la viande bovine ou ovine est à 27 D/kilo, ce qui est au-dessus du prix recommandé. Les grandes surfaces proposent à titre promotionnel de la  viande de dinde à 13,590/kilo et de la cuisse de poulet à 8,900 D/kilo pour des consommateurs qui doivent ou céder  ou passer leur chemin…

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Un commentaire

  1. antonino

    7 septembre 2021 à 06:20

    la seul façon pour baisser les prix est de négocier avec la grande distribution qui achète directement chez les producteurs!

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