La Transtu nous apprend pour la énième fois qu’elle est victime de vandalisme. Les rames de métro et les bus sont, constamment, visés par des individus (généralement, des mineurs).
Tout le monde le sait. Notamment, les voyageurs qui ont été témoins de ces jets de pierre au passage du TGM ou des métros et des bus des différentes lignes. Tout le monde, aussi, peut voir ces tags dont certains sont de véritables tableaux de peinture sur les bus ou les métros. A tel point que l’on se demande comment les auteurs de ce vandalisme ont fait pour disposer du temps nécessaire pour exécuter sans être dérangés, leurs «chefs-d’œuvre» ?
Au lieu de se plaindre pour justifier ses contreperformances, la Transtu doit agir. Le recours aux réglementations et l’application de la loi sont les armes qu’elle doit utiliser pour se défendre et protéger ses clients. La sensibilisation n’a rien rapporté jusqu’ici. Les zones à risque sont connues. Les auteurs, eux-mêmes, peuvent être démasqués moyennant plus de bonne volonté.
Si vraiment, il s’agit de mineurs ou de délinquants, il existe des mesures appropriées à mettre en œuvre. Dans ce cas, ce sont les parents qui sont responsabilisés. Et c’est à ces derniers que l’on doit demander des comptes. Des équipes mobiles peuvent être déployées dans les zones identifiées, en collaboration avec la police, pour sécuriser le trafic et mettre la main sur les auteurs de ces actes destructeurs. L’argent consenti pour les réparations ne fait que grever le budget de cette société qui ne cesse de déplorer ses pertes. Avec des mesures de prévention, on pourrait, au moins, permettre l’entrée de nouvelles recettes qui proviendraient des dédommagements exigés des auteurs impliqués dans les opérations de vandalisme ou de leurs parents. Ce n’est que par des actions ciblées que l’on pourra parvenir à des solutions efficaces. C’est à travers la voie de la justice et la force de la loi que l’on dissuadera plus d’un à s’attaquer aux biens de la communauté. Autrement, on pourra, toujours, attendre. Qui casse paie. Il est temps de passer à l’action en réalisant des opérations coup de poing qui feront comprendre à tout éventuel délinquant que l’impunité est finie.